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 Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes

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MessageSujet: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 11:26

    Quelques rayons de soleil rentrent dans la pièce et le réveille doucement. Stefan ouvre un œil, le referme, puis ouvre le deuxième. Il fait jour, le matin est là et il faut déjà se lever, mais toujours un peu endormi, l’homme se dit que quelques minutes supplémentaires ne lui feront pas de mal. Seulement, comme chaque nuit, il n’est pas seul et la demoiselle près de lui a décidé que ça se passerait autrement ; il faut dire qu’il n’est déjà pas loin de 10 heures. Elle vient se coller contre lui, pose une main sur son torse et le regarde avec un sourire au coin des lèvres. N’ayant aucune réponse de la part de Stefan, elle ose déballer quelques mots dits dans un murmure.

    ▬ Bonjour, toi… Souffle-t-elle, en caressant son torse du bout des doigts, remontant vers son visage. La réponse de Stefan n’est pas celle qu’elle attendait, puisqu’il répond par un simple gémissement, qui veut dire qu’il souhaite être tranquille. Seulement, encore une fois, elle insiste. Stefan finit donc par ouvrir les yeux et découvrir une jolie rousse. Tiens, c’est la première rousse qui se retrouve dans son lit ! Ce n’est pas désagréable, mais il ne se souvient absolument pas d’elle. La veille, il avait encore trop bu ; ces derniers temps, il ne peut s’en empêcher ! Ca l’aide à se sentir plus à l’aise… Ou tout le contraire.

    ▬ Heu… Salut. Répond-il, en posant une main sur son visage, comme pour se réveiller un peu, mais surtout pour se souvenir des détails de la veille. Aucun souvenir. « Tu es ? » Demande-t-il, par la suite, avec un adorable sourire afin d’essayer de faire passer la pilule, mais il sait bien comment ça va se terminer. Et c’est ce qui arrive. En moins de deux secondes, il se prend une gifle à travers la figure et avec plus aucune présence près de lui. La claque porte quelques minutes plus tard, emportant une de ses chemises. Habitué, il ne fait aucun commentaire et se redresse dans son lit en frottant son visage, avant de se lever et de filer sous la douche pour se laver et se préparer. En moins de trente minutes, le voilà vêtu d’un jean et d’un tee-shirt noir qui lui colle à la peau.

    L’homme juge inutile de se faire un petit déjeuner, pensant que, encore une fois, il allait rater son œuf au plat et file directement au premier café du coin pour en boire un grand. Connaissant beaucoup de monde, il ne manque pas de discuter avec certaines personnes le temps d’une ou deux minutes, puisqu’il préfère prendre son café tout seul et se remettre en silence de la soirée de la veille. Pendant qu’il boit un café, son blackberry sonne, lui informant d’un nouveau message. C’est encore une soirée organisée par un groupe d’amis et comme à chaque fois, il ne répond pas par la négative. Stefan est loin d’être sérieux… ! Il aime s’amuser, il adore être entouré ; la solitude lui est tout simplement pesante.

    Après son premier café, Stefan en prend un deuxième, mais à emporter ; c’est comme ça tous les jours, Stef’ est drogué à la caféine. Il sort rapidement du café et rentre dans une personne, une jolie blonde sur laquelle son café a failli se renverser. Toujours réveillé pour draguer, Stefan ne perd pas le fil et la salue, tout d’abord, seulement, lorsqu’il croise son regard, il s’aperçoit qu’il aurait peut-être du se la fermer. Son salut plutôt enjoué se transforme en quelque chose d’un peu plus sérieux. « Salut. »
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 12:07

Un réveil matinal comme tous les autres. Un cadran qui sonne bien trop tôt selon moi, que j’envoie toujours balancer contre le mur, malgré le fait qu’il n’est pas la pour me réveiller moi mais bien mon fiancé. Je le vois se lever et partir directement dans la douche pour bien commencer sa journée, et comme une paresseuse, je reste dans le lit à essayer de me rendormir, même si je sais que d’ici quelques minutes je me ferais réveiller à nouveau par le téléphone, son foutu téléphone que j’avais souvent envie de jeter au poubelle, ses clients qui ne cessait de l’appeler pour lui poser des tas et des tas de questions. Une dizaine de minutes passa avant que je ne revois sa silhouette sortir de la salle de bain, tout habiller en habit et venir directement déposer un bec sur mon front, les yeux mi-fermés qui cherche le sommeil. Un petit « Bonne Journée mon amour » et il était prêt à partir et je ne le reverrais qu’à la fin de la journée. Il ne me fallut pas moins de cinq minutes pour retomber dans les bras de Morphée. Il ne faut pas m’enlever le peu d’heure de sommeil que j’ai !

10 heures moins le quart, j’étais debout, regardant mon blackberry et les nombreux messages de mon assistante qui semblait être en état de panique. Elle ne savait pas si je préférais garder toute les mêmes fleurs qu’au premier mariage ou si je souhaitais complètement changer. Une douche rapide s’imposait avant de commencer ma journée, une bonne douche chaude qui saurait me réveiller complètement. Enfilant par la suite une petite robe noir avec de simples sandales dans les pieds, me connaissant je me planterais certainement du chemin de la maison à ma boutique ! Prenant mon sac à main, blackberry en main, j’envoyai un texto à mon assistante « Je vais être là dans 20 minutes. Dois aller chercher GRAND café » et je me mis en route vers le premier café du coin, du moins le café du coin de ma boutique, je ne voulais pas me mettre encore plus en retard quand même !

Je dois l’avouer, quand je marche dans les rues, j’évite de croiser le regard de qui que ce soit, tellement je suis concentrée sur mon blackberry, et cela à le don de me mettre dans de drôle de situation par moment ! Et ce matin, mon « BB » ne cessait de vibrer dans mes mains avec des nouvelles des plus importantes, que ce soit un changement de production de vêtements, une couleur qui ne marchait plus sur les dessins créer, il trouvait qu’elle jurait ou bien tout simplement que je devais recommencer au complet parce qu’il n’était pas entièrement satisfait. Après, on se demande pourquoi le matin j’ai besoin d’un grand café, c’est pour me donner une surdose de caféine qui va me permettre de les endurer toute la journée et sans vouloir en tuer un, car croyez-moi, ce n’est pas l’envie qui manque. J’aime mon job, je l’adore et j’ai tout fait pour l’avoir, ma compagnie à moi, mais les personnes que je dois côtoyer pour pouvoir le faire, juste par exemple les mannequins, je m’en passerais bien !

Je n’étais qu’à quelques pas seulement de la porte d’entrée du café quand je me fis accrocher par un de ces hommes qui était beaucoup trop pressé pour regarder où ils allaient, et en plus il essayait de me draguer quoi ? Me regard ne se posant même pas sur lui pour le moment, ma main avec ma bague vient se pointer tout droit devant son visage, comme quoi dégage, je suis fiancé … Un truc que j’avais du rapidement apprendre dans cette ville, tout de fois quand mes yeux décidèrent de lâcher un peu mon blackberry et que je vis son visage, son petit salut qui changea subitement de ton, ses yeux qui me regardait … J’aurais voulu changer complètement de direction et aller voir ailleurs, heureusement je n’avais pas reçu de café, une bonne nouvelle dans ce début de matinée qui craint jusqu’à date. « Arhh, pas toi … » c’était les simples mots qui voulait sortir de ma bouche. Un air aussi bête que cela était possible, et mes yeux évitant de croiser son regard, il était bien la dernière personne que je souhaitais croiser …
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 12:49

    Stefan a tout fait pour éviter son chemin ; ces derniers temps, il l’évite comme la peste, mais ne peut s’empêcher de demander des nouvelles à sa frangine, à savoir si elle va bien, comment se déroule les nouveaux préparatifs… Il ne devrait pas demander tant de détails, puisque ça ne lui fait pas le moindre bien, mais il est tellement curieux ! Et puis, il y a qu’il y a un gros manque qui se créé en lui. Elle lui manque, c’est vrai. Alors, Stefan aura beau dessiner une grimace forcée sur son visage, pour faire semblant de ne pas être ravi de la voir, au fond de lui, c’est tout le contraire et son regard le prouve ; il est contradictoire face à cette grimace horrible.

    ▬ Ecoute, je sais que t’es heureuse de montrer que t’es fiancée, mais range ton doigt tu veux. Lui demande-t-il, comme faveur, les sourcils froncés, en ajoutant « Moi aussi je suis content de te voir, Lanes. » Répond-il, de manière ironique, à ses dires. Un silence s’installe, le temps d’un instant, pendant lequel un sentiment de nervosité apparaît en lui, mais en aucun cas il ne le montre, ce n’est décidément pas son genre de montrer ses vrais sentiments. « Alors, comme ça, tu vas te marier à nouveau ? » L’interroge-t-il, avec un grand sourire. Il a décidé de faire son chieur. Ce n’est que comme ça qu’il peut lui parler pour le moment. Un simple désolé ne lui effleure même pas l’esprit. Pour lui dire quoi ? Qu’il est désolé de l’avoir blessé, d’avoir dit de belles conneries, de beaux mensonges, ce jour où elle est revenue pour lui et lui avouer la vérité qui le trouble depuis si longtemps ? Bien sûr que non.

    Il n’empêche que cette rencontre tombe plutôt bien… « Et le bébé, il va bien ? J’ai appris que tu étais enceinte. » Le con qui a lancé cette rumeur, c’est lui. Tout simplement pour l’enrager, elle. Il sait bien que c’est une chose qui ne se fait absolument pas, mais il s’est montré très rancunier lorsqu’elle lui a dit ce qu’il ne voulait pas entendre ; que ça ne fonctionnerait jamais. Cette attitude est peut-être stupide, méchante… Mais ce qui l’est encore plus, c’est qu’il espère qu’à cette étape, les futurs mariés n’en survivent pas et qu’ils se séparent pour de bon. C’est tellement égoïste de sa part de vouloir la garder pour lui tout seul ! Mais qui ne voudrait pas ? Elle en attirerait plus d’un… Lui en premier. Il ne s’en rend même pas compte, mais il est bel et bien en train de la reluquer à l’instant, de haut en bas, dévorant d’abord son visage, ses yeux qui sont plein de colère, ses cheveux qui tombent joliment sur ses épaules presque totalement dénudées, sa poitrine qui ne fait peut-être pas le double des filles avec qui il passe ses nuits, mais qu’il aime pourtant. Et puis sa taille, ses jambes… Cette dernière partie a toujours été ce qui l’a plus attiré. En se surprenant lui-même à la dévorer du regard, Stefan se reprend et reporte son attention sur son regard, à elle. « Alors, combien de mois ? » Demande-t-il, en buvant une gorgée de son café, étant dans l'attente d'une réponse, et bloquant tout le passage pour avoir accès au café. Pas plus chieur que lui, il n'y a pas.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 13:25


Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes 2lledlu
Depuis un mois que je ne l’avais pas revu et je m’en portais bien. J’essayais de l’oublier, de faire tout mon gros possible pour le retirer de ma vie, mais j’avais beau tout essayer, Stefan était et restera toujours une partie de ma vie. Je ne peux l’effacer ni l’oublier. Il me fait chier, ça c’est un fait, mais oublier ses yeux, son regard, son sourire si niais par moment, c’était quasi impossible ! Avait-il changé ? Regrettait-il tout ce qu’il m’avait dit ? Cessait-il de sortir avec toutes les bimbos qui passaient sur son chemin ? Ça c’était ce que j’espérais entendre de sa bouche, mais je savais que jamais ce jour n’arriverais. Il n’est pas celui qui peut se poser et avoir une véritable relation, alors ce n’était que la vérité lorsque je lui ai dit que lui et moi ça ne pourrait jamais fonctionner, et ce n’est pas par faute d’avoir essayé … J’ai tout donné pour lui, et en retour il m’a brisé le cœur.

« Je suis si heureuse d’être fiancé, que je pourrais la montrer à longueur de journée », lui avais-je répondu avec mon beau sourire menteur. J’étais heureuse, certes, mais ce n’était pas réellement ce que j’avais toujours désiré au fond de moi, et être heureuse sans la personne qui comptait le plus pour moi, ça n’existait pas, mais ça, il ne le saurait jamais. Personne n’avait à le savoir que Stefan me manquait, car je le nierais si quelqu’un venait à le savoir. « Appelle moi pas Lanes, je déteste les surnoms. Seulement ceux que j’aime peuvent m’appeler ainsi. » Je lui disais cela comme si j’y croyais vraiment. Personne n’avait réussi à trouver un surnom qui me plaise assez pour que je les laisse m’appeler ainsi sauf lui. Mais, le laisser m’appeler ainsi, c’était comme si je le laissais gagner, comme si je le laissais avoir cette partie de moi que je me battais pour ravoir, je ne voulais pas qu’il ait le dessus sur moi, ça au grand jamais ! Au même moment où je regardai ma bague, pensant à mon fiancé et à quel point j’étais heureuse, il me fit la remarque que je me mariais à nouveau, ce n’était pas grâce à lui … peut-être dans un certain sens mais bon ! « Et oui, Matthew c’est l’homme de ma vie, il est FOU amoureux de moi comme moi je le suis de lui ! » Ce mariage, il était la seule chose qui me restait, et il n’était pas question qu’il me le gâche à nouveau cette fois.

Il savait bien me mettre en colère, et en moins de trente secondes et seulement une phrase de dites, il venait de me ruiner non seulement ma journée, mais ma semaine au complet. J’étais enceinte ? C’est bon de l’apprendre par lui, d’où pouvait-il tenir cette rumeur ? Jamais une de mes sœurs ne pourrait avoir pensé cela ! « Moi ? Enceinte ? Tu veux rire ! Qui t’a dit une telle stupidité ? » Était-ce malsain que de penser qu’il pouvait être derrière tout cela ? J’essayais de me rassurer en me disant qu’il n’était pas aussi idiot que cela et qu’il ne souhaitait pas que mon malheur, mais j’étais loin de toute savoir la vérité, je dois l’avouer ! C’était une rumeur qui circulait et que je n’étais même pas au courant, cependant je comprenais un peu mieux certains trucs, mon assistante qui me demandait si je voulais revoir la grandeur de ma robe, Matthew qui essayait de me faire manger pour deux, mes sœurs qui devenait gaga en me voyant … J’aurais aimé qu’il ne me dise jamais cette rumeur, j’aurais continué à être heureuse au lieu qu’il vienne me briser ma bulle de bonheur ! Puis me reluquant, il me demanda de combien de mois j’étais enceinte, prenant une gorgée de son café qui me donnait tant envie mais qui était impossible pour moi d’aller chercher. Je ne faisais pas le poids contre Stefan. Avec le corps qu’il avait, les muscles, je n’avais aucune chance. Et si je vous vois dire à qui que ce soit que je l’ai reluqué, je vais le nier. Mais comment s’en empêcher ? Stefan est un bel homme, son parfum, ses yeux verts qui me font fondre à chaque fois que je m’y perds dedans, son sourire qui me fait frémir, … il a l’allure d’un prince charmant … nouvelle génération bien sûr et qui ne vaut rien, mais un prince charmant quand même ! « J’ai si l’air enceinte que ça ? Est-ce que c’est toi qui a partit cette rumeur Stefan ? » Un air sérieux se dessinait sur mon visage, je voulais savoir d’où elle était partie, parce qu’avec son petit sourire qu’il me faisait, il me cachait quelque chose et je le sentais. Il semblait oublier que je connais tout de lui, il ne peut rien me cacher malheureusement pour lui …
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 14:12

    Spoiler:

    Une petite voix à l’intérieur de lui ne cesse de lui crier que ce qu’elle vient de dire est complètement faux, ironique, et que ces mots ont été prononcé dans l’unique but de l’embêter. Une autre voix lui dit le contraire, que c’est peut-être la vérité. Elle est peut-être heureuse, finalement, sauf qu’il ne veut pas se l’avouer. C’est impossible. Aucun autre homme ne peut arriver à lui donner un sourire comme il a l’habitude de lui en donner, même si ces derniers temps, ce n’est pas du bonheur qu’il lui donne, mais l’inverse.

    « Je suis vraiment content pour toi, vraiment ! Je te souhaite tout le bonheur que tu mérites ! » S’exclame Stefan, en lui rendant exactement le même sourire. Non, il ne veut pas son malheur, mais il ne veut pas qu’elle soit heureuse avec lui ; il est tout simplement plat, trop dans son travail ! Lorsqu’il l’a vu pour la première fois, Stefan l’a trouvé tout simplement trop coincé. A long terme, il pense que ça n’ira pas, du moins, c’est une chose qu’il se persuade encore. A nouveau, le jeune homme ne peut s’empêcher de se dire qu’il a raté sa chance et il s’en veut énormément ! Comment fera-t-il lorsqu’elle aura une alliance au doigt ? Il s’effacera ? Son cœur se resserre à cette pensée, sa gorge se noue. C’est douloureux. D’autant plus lorsqu’elle l’interdit de l’appeler par ce surnom. « Quoi ?! » S'emporte le futur avocat, laissant la surprise l’emporter. Sa bouche est entrouverte, son regard montre son incompréhension. Il l’a toujours appelé de cette manière, c’est SON surnom. Et là, elle lui retire la possibilité de l’utiliser. Une partie de lui voudrait l’interroger, lui demander pourquoi elle lui fait ça, bien qu’il le sache très bien, et aussi d’ajouter qu’elle n’a pas le droit et qu’il ne la croit pas, qu’il fait toujours partie des gens qu’elle aime , mais tout ce qu’il trouve à dire, c’est de simples petits mots… « Ouais, d’accord, ok. Je m’en fiche complètement, Layne ! » S’exclame-t-il, d’un air tout à fait détaché. Menteur.

    Son sang ne fait qu’un tour en entendant le prénom de son fiancé. « Matthew ». Matthew par-ci, Matthew par-là… Rhaaa !!! Qu’est-ce qu’il peut l’énerver celui-là ! Il bousille toujours tout, comme le moment où il allait lui avouer enfin ses sentiments… ! Il a fallu que ce dernier soit au même endroit qu’eux et attire son attention. S’il n’était pas là, il n’en serait pas là maintenant. « Très bien ! Très bien ! » Répond-il, assez fort, le cœur battant. « Mais c’est bizarre, je trouve que ça sonne faux ce que tu dis. On dirait presque tu t’en persuades ! » Bien évidemment, il n’en sait absolument rien. Stefan est tout simplement perdu et tente de se défendre du mieux qu’il peut face à ses attaques.

    Et ce qu’il lui permet de faire ça, c’est cette rumeur lancée par lui-même. Il secoue la tête à sa question, pour lui confirmer qu’il ne déconne absolument pas, sans pour autant lui dire la personne qui lui a apprise ça, puisqu’il n’a aucune idée de quoi répondre. A sa deuxième interrogation, Stefan se permet de faire un petit pas en arrière et de la reluquer, cette fois-ci, sans aucune gêne. Non, elle n’en a absolument pas l’air. « Moi ? Pour qui tu me prends ?! Tu crois vraiment que j’aurais pu balancer une telle connerie à ton sujet ?! » Demande-t-il, faussement surpris. « Bien sûr que non ! » S’exclame l'ancien étudiant, avec ce sourire malicieux, avant d’ajouter « En fait, oui. » Se rattrape-t-il, amusé. « Ca te plaît ce petit jeu, hein ? Je l'ai inventé tout seul ! » Et en plus de ça, il paraît fier de sa connerie.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 15:11

Spoiler:
Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes 2m5bamq
Ce n’était un secret pour personne, j’étais une mauvaise menteuse. Je clignais des yeux deux fois plus rapidement quand je disais quelque chose qui n’était pas vrai, mais aujourd’hui, c’était la première fois que ce que je disais passait dans le beurre, comme s’il n’avait rien remarqué, ou plutôt comme si ce que je disais, commençait à devenir lentement une vérité à mes yeux. J’essayais de me convaincre moi-même et je le savais très bien, mais je ne voulais pas qu’il voit qu’il m’avait laissé plus en morceaux qu’il ne pouvait le penser ou pas, il avait l’air de s’en ficher de toute façon. Je n’étais qu’une autre de ses bimbos à ses yeux, j’ai quand même déjà couché avec lui, il a tout simplement pris plus de temps pour me faire comprendre que je n’étais rien …

« Ouais, et bien merci, j’ai hâte à mon mariage, petit simple, seulement avec la famille et amis proches. » Lui laissant comprendre qu’il ne serait pas invité de nouveau, de toute façon je savais qu’il ne viendrait pas, comme la première fois. J’étais peut-être blonde, mais j’avais quand même un cerveau et je n’étais pas sadomaso, je ne voulais pas continuer sans cesse à faire mal à mon cœur. Le visage qu’il fit quand je l’interdis de m’appeler Lanes, valait au moins cent dollars. Il ne se frustrait que très rarement, c’était comme un enfant le matin de noël qui réalise qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait le plus au monde. Et je lui enlevais la seule chose qu’il pouvait avoir sur moi. « Ne t’en étonnes pas, j’ai jamais aimé les surnoms. C’est rien de personnel, tu sais ! » Sarcastique ? Rien qu’un peu quand même ! Un beau gros sourire sur mes lèvres, le petit sourire qui tombait souvent sur les nerfs de Stefan. C’était un petit jeu entre nous deux, quand un en voulait à l’autre, il fallait que l’autre réplique et vice-versa. On ne pouvait pas s’en tenir à un simple bonjour et au revoir, non, on ne pouvait pas se la fermer tout simplement. « Au cas où tu l’aurais oublié, à force de te saouler, je m’appelle Lainey, deux syllabes, pas très compliquer à prononcer non plus ! » Il faisait comme s’il s’en fichait, mais je le connaissais plus que quiconque. Lui quand il se fichait de quelque chose, il ne disait pas un mot et changeait immédiatement de sujet !

Il toucha une corde sensible, me disant que chaque fois que je répétais le nom de Matthew, je le faisais pour me convaincre moi-même. Peut-être bien que c’était vrai, mais mon visage ne le laisserait pas paraître. Je refusais qu’il lise en moi comme un livre ouvert à partir du moment où il m’a dit toutes ces choses quand je lui ai donné mon cœur. « C’est pas de tes affaires de toute façon. Toi tu vis avec tes bimbos, et moi je vis un amour parfait, alors que tu penses ce que t’as à penser, ça ne veut rien dire pour moi ! » Maintenant avais-je oublié de mentionner ! J’ai toujours été celle qui demandait des avis à Stefan, il était mon bras droit, celui qui me disait si je devais faire des choses ou non. Mais jamais, il ne m’a parlé de chose que je voulais faire avec Matthew, c’était devenu un sujet tabou, dès le début de ma relation avec lui.

J’avais du mal à digérer le fait que la rumeur circulait sur moi que j’étais enceinte. Il ne pouvait pas circuler la rumeur que je mangeais des frites de chez Mcdo à la place ? Non il fallait que ce soit CETTE foutu rumeur ! J’avais beau lui demander s’il était la personne à l’avoir parti ou qui l’avait commencé, il faisait comme si de rien était, comme s’il n’avait AUCUNE idée qui avait bien pu dire une telle connerie. Puis, il fit le visage que je redoutais tant chaque fois que je le voyais. Celui qui signalait qu’une guerre s’approchait. J’étais rarement la personne à laquelle il faisait ce visage. Mais je devais bien me douter qu’après tout ce qui s’était passé, il ne me laisserait pas tranquille aussi facilement ! « T’es vraiment rendu aussi bas que ça Willems ? » Elle l’avait toujours appelé ainsi par le passé, surtout quand elle commençait à être en colère contre le jeune homme. « Tu me déteste à ce point, quand je te ferais remarquer que JE suis celle qui devrait te détester. » Il me tournait autour, son petit sourire énervant au visage, fière de ce qu’il avait fait. Il m’énervait plus que tout présentement. Il me disait que c’était un petit jeu que j’aimais, mais qu’il avait inventé tout seul. « Si c’est la guerre que tu veux, tu vas l’avoir. Mais sous forme de tornade. » Rare était les fois où je venais vraiment en colère. Mes yeux passaient de la couleur verte à la couleur noire en une fraction de seconde et je ne pouvais plus contrôler ce que je disais, et il le savait très bien, étant le seul à m’avoir vu de cette manière. Et aujourd’hui, encore une fois il était celui qui partait la tornade Lainey, elle en cause des dégâts, je peux vous le garantir !
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 15:52

    « Si tu penses vraiment que je vais y aller, à ton foutu mariage… ! » Se permet-il de dire, toujours avec ce ton détaché, lui montrant qu’il n’en a strictement rien à faire. Ce n’est pas le cas, bien sûr, mais de toute façon, il n’aurait pas eu le cran de s’y rendre… La voir avec un autre, ça le rend déjà malade, la voir épouser un autre homme que lui, c’est encore pire. Après ça, il n’aura plus aucun moyen de la récupérer, de l’avoir pour lui. Elle sera fidèle à son mari et lui, et bien… Il passera tout simplement aux oubliettes, et se rattrapera sur chaque fille de la ville, pour essayer de combler un vide en lui, ce dont il a bien peur. Sans Lainey, il est perdu. « Ca ne m’intéresse absolument pas de te voir en robe blanche à côté de ce type ! Je trouve ça tellement niais, franchement… » Dit-il, en grimaçant, imaginant la scène qui le dégoûte plus qu’autre chose, mais pour une toute autre raison que celle qui vient de lui donner. « Enfin soit, si t’es heureuse, reste avec ce type coincé ! Je te souhaite de t’éclater dans ta nouvelle vie. » Cette phrase pourrait passer pour quelque chose de gentil, mais avec le ton ironique qu’il vient de prendre, ce n’est pas le cas. Il espère aussi que ça la mettra en doute ; lui, il ne doute pas, elle ne sera pas heureuse avec un mec qui ne lui paraît pas aussi spontané. « Ennuie-toi bien ! » Ajoute-t-il, pour bien enfoncer le couteau dans la plaie.

    « Oh, oh, bien sûr… Le jour où tu laisseras quelqu’un d’autre que moi t’appeler par un surnom, tu pourras enfin te dire que tu auras tiré un trait sur ma personne. » Encore une fois, cette réplique est tout simplement une pure provocation. Il espère bel et bien que personne d’autre que lui ne peut la nommer autrement que par son prénom. « D’ailleurs, il te donne quoi comme surnom, lui ? » Demande-t-il, afin d’en savoir plus et de peut-être de se dire qu’elle n’aime personne d’autre autant qu’elle ne l’aime lui. La connaissant, elle ne lui dira pas ce qu’il souhaite entendre. « Hein, Lanes ? » La relance-t-il, en faisant exprès de ne pas supprimer la manière dont il la surnomme. Il a peut-être son mot à dire aussi.

    Satisfait, c’est ce qu’il est. Elle est bien incapable de répondre par la négative et vient de se faire griller toute seule à ses yeux. « Mes bimbos ? T’es jalouse ou quoi ? » L’interroge Stefan, en laissant échapper un rire. Il n’y a pas de quoi l’être, vraiment. Elles ont beau avoir un corps de rêve, aucun ne pourra surpasser celui de Lainey, mais ça, il se garde bien de le lui dire. « Tu sais que j’ai raison. Tu te persuades de ce que tu dis, j’en suis sûr. Mais tu me détestes tellement que tu es capable de me faire chier jusqu’au bout en me disant le contraire ! » Comme d’habitude, quoi. Et lui, il lui rend la pareille, comme avec cette fameuse rumeur que tout le monde pense vraie. Il s’est bien gardé de dire que tout ça était faux à qui que ce soit ; même Caydeen n’est pas au courant. Dès qu’elle apprendra cette mascarade, il sent la leçon de morale arriver.

    « A mon avis, tu devrais te dépêcher pour mettre un bébé en route avant que ton fiancé ne l’apprenne. » Lui suggère-t-il, en penchant la tête en avant vers elle, sur le ton de la confidence, pour qu’elle seule entende ce qu’il a à dire. « Ca pourrait bien être une catastrophe pour ses parents qui doivent déjà se réjouir d’être grands-parents. » Ajoute-t-il, en tournant la tête vers le café ; une personne souhaite sortir et lui demande gentiment de se pousser, ce qu’il fait, pour se replacer au même endroit, afin de pouvoir continuer la conversation. « Mais non voyons, je ne te déteste pas, où vas-tu chercher ça ?! » Répond Stefan, d’un air angélique. S’il avait une auréole sur la tête, elle tomberait sans hésitation. Mais ce qu’il dit, c’est vrai, il est loin de la détester… ! Il ne s’y prend tout simplement pas de la bonne façon pour lui prouver le contraire. Et à dire vrai, pour le moment, il n’en a pas la moindre envie, tellement focalisé sur les piques que tous les deux se lancent ; il vient de la mettre en colère et ça se voit. « Dépense pas autant d’énergie, tu veux ? Tu vas finir par perdre. » Stefan aime bien avoir le dernier mot et il est évident qu’il ne se laissera pas faire et qu’il répliquera si c’est dans la nécessité. « Ah, mais au fait, pourquoi t'es là ? Tu souhaitais peut-être entrer ? » Et comme un véritable chieur, pour la faire enrager encore plus, il boit une autre gorgée de son café et ajoute « Tu devrais entrer, ils sont excellents, je te les recommande. »



[spoiler]Trop beau !|/spoiler]
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 17:03

Le ton qu’il avait me donnait envie de le gifler, mais je ne le faisais jamais en public. Il me disait qu’il n’avait nul l’envie de venir à mon mariage. Mon regard se tourna vers le sol avant de mordiller ma lèvre inférieur et de le regarder. « T’as encore rien compris. T’as quoi à la place du cerveau ? » Avec Stefan, soit il comprenait, soit c’était rien du tout. Il fallait toujours lui faire un dessin. Toujours tout lui expliquer comme un enfant et je m’étais tannée de cela, tannée de me faire dire non, de me faire tourner de bord quand j’ai tout fait. « JE TE VOULAIS LA STEFAN ! T’étais censé être mon meilleur ami, et tu ne connais pas la première chose à propos de moi. » Il avait beau penser que maintenant je ne le voulais pas à mon mariage, ce qui était vrai, mais je le voulais à mon mariage cette journée-là. Peut-être j’espérais silencieusement qu’il se mettrait debout et qu’il dirait haut et fort qu’il m’aimait, mais une fille peut bien rêver non ? « Tu ne t’intéresses à rien appart ta petite personne Stefan, et puis tu sais quoi, je m’en fiche ! Va faire ce que tu veux avec qui tu veux, et fais moi un plaisir, sors de ma vie, encore mieux, sors de la ville! » Je devenais de plus en plus noire de colère, qu’il me parle sur ce ton, après ce qu’il m’avait fait endurer, je n’en revenais tout simplement pas. Et pour qui il se prenait pour traiter Matthew de coincé ? « Matthew est tout ce que tu ne seras jamais, et c’est ça qui t’écœure le plus. Lui il n’a pas peur de dire qu’il aime une personne et d’être en couple. Il n’a pas besoin des autres pour se valoriser car il sait ce qu’il vaut vraiment » Ces phrases sortaient de ma bouche sans que j’ai même eu la chance de pouvoir les penser. J’étais tellement en colère que je voulais le rabaisser au fond, le mettre à terre devant moi et qu’il se sent aussi mal que je me suis sentie cette soirée-là.

« Tu penses que tu étais toute ma vie ? Tu te trompes la dessus, c’est juste que ça ne me donnait rien de te dire non, tu continuais quand même! »
Il était têtu, s’il voulait quelque chose il l’obtenait, et ce même si on lui disait à mainte reprise non ! Je l’accorde, je n’ai jamais empêché Stefan de m’appeler Lanes, j’aimais ça. Je voyais une ressemblance avec ce surnom et Lois Lane de Superman, vous savez, celle qui fait réaliser à Clark Kent à quel point il est important … J’aurais voulu être ce personnage jusqu’à la fin, voilà la véritable raison pour laquelle il était le seul à m’appeler ainsi. Je voulais être « sa » lois lane. « Et qu’est-ce que ça va changer qu’il ait un surnom pour moi ou non ? » Je le regardais droit dans les yeux, il s’en foutait des surnoms, ce n’était pas ce qu’il le faisait chier le plus. Ce qui l’écœurait était le fait qu’il se retrouvait sans rien, sans sa meilleure amie, sans celle qui était toujours d’accord avec lui sur presque tout. « Tu veux savoir ce qui te fait vraiment chier Stefan ? C’est que tu n’auras jamais cette chance. Tu le sais que jamais tu ne trouveras cette fille qui sera tout pour toi ! » C’était méchant, j’en étais consciente, mais j’en avais marre de lui dire ce qu’il voulait entendre, mais je savais que plus je rentrais dans son jeu, plus il serait dure d’en sortir, pour les deux, sans aucune blessure.

« Moi ? Jalouse de tes bimbos ? Je n’ai rien à leur envier, je sais ce que je vaux ! Et je vaux cent fois mieux qu’elles ! J’ai le corps que plusieurs pourrait rêver, des jambes à en mourir de jalousie et un visage qu’on ne peut oublier ! Je suis le meilleur coup que tu as pu avoir alors ! » Je faisais bien sûr allusion au moment où nous avions couchés ensemble. Certes, c’était notre première fois, mais je savais que même à ce jour, j’étais son meilleur coup, et je ne voulais pas arrêter d’y croire, car c’était ce qui me faisait passer à travers les journées quand il se tapait tout ce qui bougeait ! « Je ne me persuade pas. Je sais que j’aime Matthew, et puis je n’ai pas besoin d’être saoule pour le dire moi ! » Toujours aussi semblable l’un et l’autre que nous étions ! Il me donnait une réplique et je ne manquais pas une opportunité de la lui retourner. Je perdis par contre mon sourire quand il me parla de l’histoire du bébé et de Matthew. « Il connait la rumeur ? T’aurais pas osé faire ça … » j’ai toujours été insécure, juste à penser que Matthew ne m’aurait donné qu’une seconde chance pensant que j’étais enceinte, au lieu de croire à mon histoire avec Stefan, c’était plus que je ne pourrais endurer présentement ! « Tu me détestes peut-être pas, mais tu ne m’aimes pas non ? C’est bien cela que tu m’as dit quand je suis venue te voir ? Attends, à moins que je me trompe, j’avais quelques verres en moi, tu connais ma mère et les mariages sans alcool ! Ça ne va juste pas ensemble ! » Il allait finir par embarquer dans la véritable raison de tout ce problème. Je le connaissais sur le bout de mes doigts, il veut changer toujours de sujet, il veut avoir le contrôle, mais il me connaissait, et moi je suis directe, je vais au bout de l’histoire ! « Oui je voulais vraiment un café, mais je crois que je vais devoir me débrouiller autrement ! » Lui avais-je répondu, un gros sourire aux lèvres avant de lui voler son café et de boire une gorgée. « Ahh que ça fait du bien ! Un bon café comme je les aime ! »
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 18:05

    Qu’elle souhaitait qu’il soit là, il le savait, mais il ne pouvait pas venir, pour de mauvaises raisons et aussi une bonne. Qu’il soit incapable de s’engager, par peur, c’est une chose… Il aurait très bien pu venir en sachant qu’il ne pouvait pas lui offrir ce qu’elle souhaitait, mais il était dans l’incapacité de se pointer au mariage et de la voir dire ce fameux « oui » qui l’aurait tordu de douleur. Pourquoi aurait-elle dit autre chose ? A son enterrement de vie de jeune fille, elle ne lui a pas donné la réponse qu’il aurait voulue, pourquoi changer ? Il était peut-être trop con pour ne pas y croire. « JE NE POUVAIS PAS ! » Répond-il, aussi fort qu’elle, le cœur battant la chamade, près à sortir. « Je ne pouvais pas. » Dit-il, plus calmement, sans pour autant en dire la raison. Ca ne servirait à rien, à part se contredire ; lorsqu’elle est venue vers lui, le jour de son mariage, il lui a bien dit ne rien ressentir. C’était un tort, certes, mais ce sont bien les mots qui sont sortis d’entre ses lèvres.

    « Mais bien sûr, je n’ai absolument personne d’autre en tête que moi-même… ! Tu peux dire pour moi, mais je te signale que je ne suis pas le seul à ne pas connaître l’autre, parce que tu te goures complètement à mon sujet. Mais soit, si c’est ce que tu penses, j’en ai rien à foutre ! » S’exclame-t-il, sur le ton de la colère. Ca lui fait mal, ce qu’elle dit, parce que ce n’est pas lui, ça. « Crois-moi sur parole, après cette discussion, je vais sortir de ta vie, si c’est ce que tu demandes, t’entends ? T’entendras plus jamais parler de moi, c’est clair ? » Bien qu’il ne le pense absolument pas, qu’il ne souhaite pas faire ça, lorsqu’il est en colère, Stefan est amené à dire des choses qui dépassent ses pensées.

    A l’entente de ses dernières paroles, Stefan réalise qu’elle n’a pas tout à fait tort ; il l’envie de beaucoup de choses. Il l’envie pour son travail, d’être quelqu’un et surtout, d’avoir la femme qu’il aime. C’est de la simple jalousie, mais il ne veut pas l’avouer. C’est blessant, ça le touche au plus profond. Elle vient juste de gagner, elle vient de lui clouer le bec, le temps de quelques secondes… Quand il y pense, oui, il a besoin des autres pour se valoriser, par manque de confiance, mais il ne s’attendait pas à se le prendre en pleine figure maintenant. « Oui, j’ai besoin de ça, mais et alors ? Tout le monde n’est pas parfait Lainey. » Dit-il, simplement, la gorge nouée, n’arrivant pas à se défendre autrement que par cette simple phrase. En réalité, il n’en a même pas envie.

    « Peut-être pas toute ta vie, non, mais quelqu’un d’important, oui ! » Ca, il en est certain. Enfin, il était quelqu’un d’important, parce qu’après ça, il est bien conscient que ce ne sera sans doute plus le cas, pour lui, ce le sera toujours. Lainey fait partie de lui, il n’arrivera pas à s’en passer, ou si ça devient une obligation, ce sera difficile. « Oh, arrête, je t’en prie ! Comme si aucune femme n’était pas assez bien pour moi ! Et puis tu veux que je te dise ? Je l’ai trouvée, si tu veux tout savoir. » C’est vrai, il l’a trouvée, mais elle est sans doute loin de penser que la jeune femme qui représente tellement de choses à ses yeux, c’est tout simplement elle. Et avec sa fierté mal placée, il ne le lui dira pas. Pour qu’elle ne se doute de rien, il reprend « Tu sais, lorsque j’ai quelque chose d’important à lui dire, elle, elle m’écoute et ne va pas voir ailleurs… ! » Dit-il, en repensant à la fois où il allait lui avouer ce qu’il ressentait. Après, il n’en a plus jamais eu le courage ; il y avait Matthew. Oui, ce Matthew qui semble si parfait… !

    « Nan mais attends, tu te lances des fleurs, là ? Tu crois sincèrement qu’une première fois à 16 ans est mon meilleur coup ?! Laisse-moi rire ! » C’est méchant, et faux. Elle a raison sur toute la ligne, elle vaut bien mieux que toutes ces filles qu’il rencontre et cette fois-là, lorsqu’ils ont franchi le cap, Stefan s’en souviendra encore et encore ; ça avait été son meilleur coup, en effet. « C’était notre première fois, je découvrais ! Mais c’est bien loin d’être mon meilleur coup, arrête tu te sens plus là ! » S’exclame le futur avocat, sans pouvoir s’empêcher de vouloir la blesser autant qu’elle le fait. « Oui, il connait la rumeur ! Et si tu veux tout savoir, je lui ai balancé ça avant que vous vous remettiez ensemble ! Ouvre les yeux Lainey, ce type t’épouse juste pour ce que t’es censée avoir dans le ventre… ! Il t’aurait jamais pardonné sans une bonne raison, encore moins la vérité. »

    Gros blocage, encore une fois. Lainey revient sur ce qui s’est passé il y a quelques temps, lors de ce fameux jour. « Non… C’est vrai. Je ne t’aime pas Lainey. » Dit-il, d’un ton calme, posé, en la regardant bien droit dans les yeux pour lui prouver sa sincérité qui n’est en fait qu’un mensonge. Il essaie de tenir bon… ! Et de ne pas balancer la vérité, mais c’est maintenant difficile de se contenir. Enfin, son geste avec son café le sauve et stoppe le sujet. « Hé, mon café putain ! » C’est sa caféine du matin et il vient de se la faire voler. « Rends-le moi tu veux, ou je te l’arrache des mains ! » Dit-il, les sourcils froncés en tendant la main vers elle pour qu'elle puisse lui rendre son bien.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 18:59

Spoiler:

Je ne comprenais pas ce qui se passait en ce moment, je ne comprenais pas non plus comment nos parents avaient pu croire que lui et moi nous étions destinés à finir nos jours ensemble. Après aujourd’hui, je crois que je voudrais le voir disparaître pour de bon de ma vie. Il était quelqu’un dont je ne pouvais pas me passer, mais de qui je DEVAIS me passer tout simplement. Matthew m’avait repris car il savait que j’avais commis une erreur et que j’avais eu peur, du moins c’est ce que je lui ai dit, et ce que je crois qu’il a pu comprendre de mon histoire ! La journée de mon mariage était une journée qui m’avait foutu la trouille au plus haut point, après ce que Matthew m’avait dit, je ne savais plus du tout quoi penser et quoi faire. Et la, il me regardait en me disant qu’il ne pouvait pas, et rien au monde ne pourrait me faire comprendre son agissement. « Tu ne pouvais pas, ou tu ne voulais pas ! Je sais que t’as toujours eu quelque chose contre Matthew, mais j’avais besoin de mon meilleur ami cette journée, et t’as fait ce que tu fais toujours, tu t’es sauvé en courant avec une autre » Jamais il ne m’avait laissé tomber, du moins après l’histoire de nos 16 ans. Il m’avait toujours promis qu’il resterait à mes côtés coûte que coûte, et la, il m’a laissé seule durant un des moments les plus marquants de ma vie. Il n’était qu’un lâche à mes yeux, et ce n’était pas quelque chose que j’étais habituée de voir en lui.

« Tu as raison, il y a avait une partie de toi que je n’avais jamais connue, je ne croyais pas que tu pouvais faire une tel chose. Que tu pouvais être autant lâche que ça. » Ce n’était pas dans la colère que de la déception dans le son de ma voix. Je savais qu’il pouvait laisser tomber les filles comme cela, allé voir ailleurs et ne pas s’expliquer, mais jamais, au grand jamais je n’aurais pu croire qu’il me ferait ça à moi ! Je ne crois pas avoir fait quoi que ce soit pour le mériter. Mais après tout, il est Stefan L. Willems, s’il veut faire quelque chose, tous le monde le laisse faire sans rien dire ! « Ça me va comme ça. Au moins je vais être débarrassé d’un moins que rien » Jamais je n’avais été aussi méchante avec qui que ce soit, mais avec Stefan, il faisait ressortir tout les cotés de ma personnalité, et même les moins bonnes, c’était plus fort que moi. Je ne pensais rien de ce que je lui disais, même si une partie pouvait être vraie, mais j’exagérais beaucoup trop, je voulais le faire souffrir, et je savais que si je continuais, les deux nous allions finir avec de grosses blessures. Il avait enfin qu’il avait besoin des autres pour se valoriser, me disant que personne n’était parfait, me visait-il ? Je savais que j’essayais de faire de ma vie un conte de fée, mais c’était la seule façon que j’arrivais à survivre et il le savait bien. « T’es loin de la perfection aussi, une chance que tu ne vises pas trop haut ! »

Il me parlait, me répliquait et pourtant quelques secondes après je l’entendais me dire qu’il avait trouvé cette personne. La perle rare. Une partie de moi devenait verte de jalousie, après tout ce que j’avais pu faire pour lui, il en avait trouvé une autre ? Je croyais avoir plus de chance que quiconque dans cette ville, mais il fallait que je finisse par réaliser que je n’étais pas assez importante à ses yeux. « Bravo, t’as peut-être trouvé, mais il n’y a pas une fille sur la planète assez bien pour que tu lui avoues ce que tu ressens ! » Je le visais lui, allait-il un jour descendre de son petit nuage de la peur et enfin faire face à ses sentiments, que ce soit envers qui que ce soit, lui parler c’était parler à un mur de brique quand ça se dirige vers les sentiments … À part rire et être en colère, c’est les seul émotions que j’ai pu voir sur son visage … Mis à part la mort de ses parents bien sûr, … « Tu me vises ou quoi ? Je t’ai TOUJOURS écoutée, j’ai toujours été la pour toi ! Et peut-être que la raison pour laquelle elle semble écoutée, c’est qu’elle est trop stupide pour comprendre ce que tu dis vraiment ! N’importe qu’elle nounouche le fait ! » Je n’avais jamais été aussi jalouse d’une femme que je ne connaissais même pas, comme si je devais lui envier quoi que ce soit, mais le voir poser son pied à terre pour avoir une relation avec une autre que moi, c’était trop dure à entendre. « Je me lance pas des fleurs, je dis simplement que physiquement, JE suis ton meilleur coup ! » et lui il avait été le mien, après toute ces années, même après qu’il m’ait laissé seule pendant des mois, c’était toujours à lui et cette soirée que je repensais. J’entendais la chanson de bon jovi et j’y pensais, c’était plus fort que moi. « Et toi tu penses que t’es le meilleur coup pour ses femmes ? Tu as une réputation dans la ville et ce n’est pas celle que tu crois ! » Totalement faux, j’étais sa meilleure amie et quelqu’un qui l’aimait, alors entendre toute sortes de commentaires venant de filles qui venaient dans ma boutique pour leur robes pour une soirée, cela m’énervait au plus haut point.

Puis, le moment tant redouté arriva, il me dit que si Matthew était retourné avec moi c’était qu’il croyait que j’étais enceinte, sinon il ne serait jamais revenu. Mon regard se posa sur ma bague, puis sur le ciment par terre, je repensais à notre discussion à Matthew et moi, tout ce qu’il me disait maintenant et je compris, la vérité venait de me sauter dans le visage et Stefan était celui qui avait été la cause. Les larmes commencèrent à me monter aux yeux, je les essuyai du mieux que je pouvais, ne voulant pas le laisser gagner sur moi, mais ça, c’était la goutte qui était de trop. « Tu sais quoi, je savais que t’étais un parfait salaud, je vivais bien avec cela ! Mais que tu me gâches complètement ma vie, ça je ne pensais pas que tu serais aussi con que cela ! Ça te fait rire ? T’es heureux maintenant ? T’as eu ce que tu voulais ? Éloignes-toi de moi, et de toute ma famille, je ne veux plus te savoir dans la vie de personne que j’aime, car tout ce que tu fais, c’est me les tourner contre moi ! » Je le regardais dans les yeux et j’essayais de voir où il était ce Stefan que je connaissais, mais il était loin derrière ce petit Stefan qui ne valait rien. Quand je lui volai son café, il fit son petit enfant qu’il le veut à nouveau, me menaçant qu’il me le reprendrait de force. « Tu le veux ? » Je retirai le couvercle et lui vida sur la tête, un bon café chaud, c’est toujours mieux ! « C’est comment comme réveil ça ? »
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 19:54

    Spoiler:

    « Je ne pouvais pas. » Répète-t-il, en se disant qu’il ne le voulait pas aussi. La raison, elle l’ignore complètement et il est loin de se douter qu’elle n’avait pas besoin de lui pour l’encourager, mais pour se prononcer. Ses sentiments, à part lorsqu’il était bourré, il n’a jamais su faire. Ca a toujours été quelque chose de tabou pour lui, une faiblesse à ne pas montrer. Après les larmes qu’il avait versées lors de la mort de ses parents, le jeune homme s’était juré de ne plus recommencer et d’être plus fort que tout. Plus fort que l’amour qu’il peut éprouver pour elle, aussi. Mais ça, il n’y arrive décidément pas. « Et je ne voulais pas aussi, c’est vrai, mais comment tu voulais que je me pointe à ton mariage après ce que je t’avais dit à ton enterrement de vie de jeune fille, Lanes ?! Comment tu voulais que je regarde ce mariage se produire sous mes yeux ? Et si c’était cette décision que t’avais prise, de l’épouser, alors j’avais rien à faire là, c’était pas ma place. » Ce qui était peut-être une erreur, c’est vrai… Il en a fait beaucoup, ce jour-là. Ne pas venir, ne pas lui dire ce qu’elle voulait entendre lorsque c’est elle qui est venue à lui. Elle lui a tout donné sur un plateau d’argent, et il n’a pas été fichu d’agir comme il aurait du le faire. Au lieu d’écouter son cœur et sa raison, puisque les deux se liguent contre une peur, il a encore écouté cette dernière.

    Stefan s’arrête, pensant qu’il a laissé Lainey en voir trop de lui en peu de temps. « C’est vrai, j’en suis conscient. » Dit-il, simplement, pour lui répondre. Stefan n’a rien à dire sur ça, c’est un lâche qui a peur de franchir quelques pas en avant, pour quelle raison au final ? Lui avouer ce qu’il éprouve et lui dire qu’il meurt d’envie d’être avec elle, ça risque quoi ? De finir heureux ? Réfléchir à ça lui embrouille les idées, tellement qu’il pose une main sur son front, comme si ça pouvait le soulager un bon coup. « Très bien. Ce sera la dernière fois qu’on se parlera, James. » Répond Stefan, confirmant ainsi ce qu’elle dit. Bien sûr, ça lui coûte de dire ça, ça le détruit aussi.

    « Dis, j’espère que tu te fiches de moi, là ?! » Certes, c’est un homme qui n’est pas parfait et qui n’agi pas toujours de la meilleure façon qu’il se doit, mais il a toujours essayé de devenir quelqu’un de respectable, de pouvoir faire ce qu’il désirait, son métier ; défendre des innocents. Envers les autres, il s’est toujours montré très loyal et il était présent lorsqu’on avait besoin de lui, à part quelques exceptions. « C’est clair, je suis pas parfait, mais t’as pas le droit de me balancer ça en pleine figure ! J’ai toujours essayé d’être quelqu’un de bien et je pense que je le suis un minimum, malgré ce que tu crois, malgré cette histoire de grossesse, et toi tu le sais ! J’ai pas été présent à ton mariage, c’est vrai, mais j’ai toujours été là pour toi aussi ! Quand tu allais pas bien, je me fichais complètement de laisser tomber mon boulot du soir pour venir te voir, ou sécher quelques d’heures de cours pour venir te prendre dans mes bras. T’es peut-être en colère, déçue, mais je te demande de pas oublier ça, d’accord ? »

    Ce mensonge dit, le jeune homme commence peu à peu à le regretter. Qu’est-ce qu’il peut dire n’importe quoi lorsque le ton monte… ! « Ah oui ? J’étais peut-être saoul, mais je l’ai fais avec toi, une fois ! Et c’était pas la première fois que j’essayais de te le dire, si tu veux tout savoir, mais t’avais d’yeux que pour ton type si parfait ! » Voilà, c’est sorti, et il vient de contredire à l’instant ce qu’il lui a dit lors du mariage. Stefan ferme les yeux, ramène sa main sur sa nuque qu’il frotte, l’air nerveux. « Laisse tomber, t’as rien compris. » Ce qu’il voulait dire, c’est que ce jour-là, il aurait aimé qu’elle repose son attention sur lui et qu’elle lui prête son oreille, qu’elle le laisse continuer, mais il avait bien vu ses yeux brillants ne voulaient plus se retirer de ceux de Matthew.

    Stefan ne la contredit pas, il l’a déjà fait une fois, mais n’insiste pas, parce qu’elle a raison et elle le sait très bien, au fond. Stefan n’a jamais ressenti une telle chose avec quelqu’un d’autre qu’elle. Lorsqu’ils se sont unis, tous les deux, c’était énorme. Il avait eu cette impression de se retrouver… Et ça, il n’y a qu’elle pour lui dégager une telle émotion. « Je m’en fous de ce qu’on pense de moi, t’entends ? Qu’on pense que je sois le meilleur coup, qu’on pense que ce n’est pas le cas, que je suis qu’un gros con, j’en ai rien à foutre ! C’est pas pour ça que j’ai besoin des femmes ! Ca me comble un vide, tu comprends ou pas ? » Lui demande-t-il, pensant qu’elle n’a jamais compris pour quelle raison il avait une nouvelle femme tous les jours. Il aime bien la compagnie, la leur, sans pouvoir s’attacher, puisqu’il en a peur.

    Dès qu'il remarque les larmes au bord de ses yeux, son coeur se resserre. Il baisse ses yeux pour ne plus la regarder, honteux. Il n'aime pas quand elle est comme ça ! Encore moins quand c'est à cause de lui... Mais de toute façon, si ce Matthew l’aime vraiment, il restera avec elle pour n’importe quoi, ce qu’il aurait fait, lui. Dans ce cas, Lainey n’a pas du tout à avoir peur. Le pire, c’est que dans tout ça, son but n’était pas de gâcher sa vie ou quoi… C’était juste… égoïste. Comme le fait d’espérer que ça ne fonctionne pas entre eux. « Arrête… J’ai jamais tourné ta famille contre toi. » Et il le pense, vraiment. A chaque fois qu’il parle de Lainey à sa meilleure amie, c’est pour lui dire à quel point il est dingue d’elle, mais qu’il ne sait pas comment s’y prendre ! C’est bien la seule qui est au courant de ce qui se passe dans sa tête et elle tente de lui donner des conseils, mais ça ne sert à rien, à chaque fois qu’il se retrouve en face de Lainey, c’est pour perdre ses moyens. Cette dernière, furieuse, ne trouve pas d’autres solutions que de lui renverser son café sur lui. Il regarde celui-ci dégouliner sur son visage, ses yeux, puis sur son cou et quelques gouttes atterrissent sur son tee-shirt. C'est chaud, il déteste ça et il a l'automatisme de passer ses mains sur lui pour le soulager, avant de reposer son attention sur la jolie blondinette, essayant d'être calme « J’ai été ravi de te revoir, Lanes. Je crois que notre discussion touche à sa fin, n’est-ce pas ? »
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 20:29

« Tu n’arrêtes pas de me le répéter que tu ne pouvais pas, mais explique moi le dont pour une fois » Pour une fois je voulais qu’il me dise la vérité, je me foutais si c’était une vérité que je n’allais pas aimer, je croyais au moins la mérité. Et il le fit, quelques secondes après. Il me disait qu’il ne pouvait pas me voir me marier, me voir prendre la décision de passer le reste de ma vie avec un autre homme. Je le regardais, et je comprenais, du moins j’essayais de comprendre pourquoi il me disait ça maintenant et pas quand je lui ai donné mon cœur. « Tu aurais du venir, j’aurais peut-être dit autre chose, tu ne le sais pas ça. Quand je ne t’ai pas vu Stefan, t’as aucune idée de ce que j’ai pu ressentir à ce moment » Ça, c’était un fait, il n’avait aucune idée de ce que j’avais ressenti à ce moment. J’avais une famille que j’aimais oui, mes sœurs, elles étaient toutes pour moi, mais lui, il était la personne qui comptait le plus à mes yeux, celui qui avait cru en moi depuis le tout début. La raison pour laquelle j’avais une compagnie, grâce à qui, je suis la femme que je suis aujourd’hui, ne pas le voir à mon mariage, c’était décevant.

Je lui disais ses quatre vérités en plein visage, et il ne rétorquait pas, ce n’était pas le Stefan que je connaissais. Habituellement il se battait, disait qu’on se trompait à son sujet et la il me donnait raison de dire qu’il était lâche. « Je m’ennuie de mon meilleur ami, celui qui a toujours été avec moi depuis le début et qui JAMAIS ne m’aurait fait une tel chose. Mais tu ne l’es plus, tu t’es partie je ne sais où, mais pour l’amour de tes parents, reprends toi en main ! » J’essayais le plus possible de ne pas mêler ses parents à nos histoires, ou à quoi que ce soit, mais des fois, il rendait cela un peu impossible. Je ne pouvais dire à quel moment il avait cessé d’être celui que j’appréciais tant, avant mon mariage ou après ? Je n’arrivais pas encore à me convaincre que j’étais la raison de ce changement, il devait bel et bien y avoir quelque chose de plus important, après tout, il m’avait dit qu’il ne m’aimait pas. Lui dire qu’il était loin de la perfection, ne fit qu’empirer sa colère. Le voir ainsi, se pomper aussi facilement, ne faisait qu’alimenter ma colère à moi aussi. Nous sommes une machine qui fonctionne mieux à deux. Il connaissait mes points faibles, et je connaissais les siens … « ET T’ES OÙ MAINTENANT ? Quand j’avais le plus besoin tu m’as laissé tomber Stefan, ça veut dire quoi ça ? Je suis censée faire comme si de rien était ? Quand t’as eu réellement besoin de moi, je suis restée avec toi, quand tes parents sont morts j’ai passé une semaine entière avec toi, 24 heures sur 24, et en retour quand j’ai eu besoin de toi … t’as fait ce que tu fais le mieux, t’as pris la fuite »

Je regrettais beaucoup de choses, je regrettais d’avoir laissé Matthew à l’autel, je regrette d’avoir ouvert mon cœur à Stefan, car si ce n’était que de cette foutu journée, rien n’arriverait en ce moment. Je serais parfaitement heureuse avec Matthew, cette rumeur ne gâcherait rien car elle ne serait probablement jamais survenue et je m’entendrais bien avec Stefan comme dans le bon vieux temps. Le ton ne cessait de monter, les confessions sortaient une après l’autre, et ce n’était pas du tout ce que j’avais prévu pour ma journée. Le monde passaient et nous regardaient comme si nous étions devenus fous à nous disputer comme ça en pleine rue ! Mais quand la vérité doit sortir, peu importe où on est, ce qui se passe, elle finit toujours par sortir, et elle sortit tout droit de sa bouche à lui, celui que je n’aurais jamais cru être apte à me dire cela. « Quand ? Quand as-tu essayé de me le dire si ce n’est à mon enterrement ? » Je n’avais aucune idée qu’il avait essayé plus qu’une fois, ce n’était jamais clair. « Fait pas comme si t’avais rien dit, c’est ça qui me met le plus en colère ! Tu fais toujours comme si de rien était ! Juste maintenant tu avoues que tu as vraiment décidé de m’avouer ton amour, mais tu veux faire comme si ce n’était pas vrai, … pour la DEUXIÈME fois ! Affirme-toi donc un peu merde ! » Lui et ses excuses, je n’en pouvais plus. Il ne voulait jamais sortir la vérité, car je crois qu’il a tout simplement peur de ce qu’elle pourrait lui enlever, mais il n’a jamais penser à ce que la vérité pouvait lui apporter. S’il m’avait dit sa vérité ce soir-là, je serais probablement en train de l’embrasser et d’être en couple avec lui au lieu de vouloir lui arracher la tête ! Il était là, devant moi, ses yeux verts qui semblaient vouloir sortir de leur orbite, à m’expliquer que s’il couchait avec pleins de filles c’était pour combler un vide … « Mais quel vide ? Le vide de tes parents ? De quelqu’un qui t’aime ? Explique moi je vais comprendre, je ne suis pas aussi stupide que tu pourrais le penser Stefan » Je sais qu’il n’avait jamais prononcé le mot stupide, mais c’était plus fort que moi. Lorsque je suis en colère, je rajoute des mots qu’on a jamais dit, pour me monter moi, me sentir beaucoup plus forte que je ne le suis vraiment, car Stefan gagnait haut la main cette guerre … J’étais celle qui allait en sortir plus amochée qu’au début !

« Ouais, mais t’as essayé de gâcher ma vie en partant une rumeur stupide que j’étais enceinte et que tu es la raison pour laquelle Matthew est revenue vers moi. À cause de cette rumeur, moi qui croyais qu’il m’avait pardonné de l’avoir laisser pour toi, j’ai l’air d’une belle idiote … merci beaucoup Stefan ! Tu rends ma vie facile à vivre ! » J’avais le goût de pleurer, de me cacher dans un petit coin et de ne plus jamais en ressortir. Pourquoi avait-il fallu que je tombe sur lui aujourd’hui ? Pourquoi avait-il du me parler de cette stupide rumeur … Je voulais aller me mettre dans ses bras pour qu’il me console comme il l’a si souvent fait, mais rien n’était plus pareil, et j’aurais tout donné pour retourner dans le temps …

Il aimait bien les cafés, mais il préférait les boire plutôt que de les avoir sur la tête, et comme prédis, il se frustra, me disant que notre discussion était bel et bien terminée et qu’on ne se reverrait pas. Je ne pu m’empêcher de laisser sortir un rire, un rire comme cela faisait longtemps que je n’avais pas rit ! « Désolée, c’est dure de te prendre au sérieux tout trempé de café ! Ce n’est pas comme si c’était la première fois que t’en avais sur toi ! » Et oui, je l’avoue, moi Lainey, j’ai souvent l’habitude de verser mes cafés sur la tête d’une personne qui ne fait pas mon bonheur durant la journée, et Stefan a souvent eu ce café sur lui ! C’était pour cela que le revoir ainsi me fit rire, cela me rappelait de bon souvenir, un rire nerveux certes, mais un rire que je ne pouvais empêcher, cela faisait sortir toutes les émotions que j’avais en moi !
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 21:25

    « Bien sûr que si, tu viens de me le faire comprendre. » Ronchonne Stefan, en haussant les épaules. Il a compris que ça l’a beaucoup blessée, il a compris qu’il n’aurait pas du faire ça et venir à ce mariage, même s’il ne serait probablement pas resté comme ça, sans rien faire. Il l’aime tellement qu’il n’aurait pas pu la laisser ce mariage, devant lui… Elle compte tellement à ses yeux, à un point qu’elle n’imagine même pas ; il ne le lui explique pas.

    Lorsqu’elle parle de ses parents, Stefan entrouvre la bouche, n’en revenant pas qu’elle les ramène sur le tapis pour le faire réagir, parce que si c’est ce but, c’est exactement ce qu’elle gagne, puisqu’il ne peut s’empêcher de s’emporter une nouvelle fois. « Laisse mes parents en dehors de tout ça, tu veux bien ? Tu sais bien que c’est pas quelque chose à me dire, que c’est un sujet délicat et toi tu te permets d’en parler ! Je te remercie Lanes, t’es adorable comme fille ! » Non, ce n’était pas la bonne méthode. Ca a toujours été son sujet tabou. D’ailleurs, à chaque fois, il préfère que ce soit lui qui en parle en premier plutôt que les autres, ce qui signifie à ses yeux qu’il est prêt à en discuter. « MAIS JE SUIS LA ! Tu ne le remarques pas, mais je suis là ! C’était une mauvaise action de ma part de ne pas venir à ton mariage, j’en suis navré, vraiment, j’ai compris à quel point c’était important pour toi et j’aurais du prendre sur moi, d’accord, j’ai compris. Ca n’empêche que je suis toujours là ! » Si elle a besoin de lui, même après ça, il est clair qu’il sera toujours là pour elle, si Lainey en a besoin, bien qu’il doute qu’elle ait réellement envie de revenir le voir après une telle dispute… Il fallait que celle-ci tombe, qu’ils s’expliquent pour bien se comprendre. « J’ai pas changé, Lanes. Je suis toujours le type sur qui tu peux compter, je te jure. » C’est avec de la sincérité dans son regard et dans sa voix qu’il lui dit ça et il espère bien qu’elle en prendra conscience, plutôt que de le traiter de menteur.

    Un regard à gauche, puis à droite, et l’ancien étudiant vient tout juste de remarquer que quelques personnes se retournent sur le passage et que quelques autres se sont arrêtés pour commenter la scène. Certains sont étonnés, ne pouvant s’empêcher de critiquer, d’autres sont amusés. Et lui, lui il règle ses comptes et parle à l’instant de ses sentiments. Devant une personne, c’est déjà beaucoup, mais devant un public, c’est encore plus énorme. « A tes 22 ans. T’avais d’yeux que pour ce type, tu vois ? J’existais plus Lanes. » C’est un sentiment qu’il avait eu ce jour-là, un sentiment de ne plus exister à ses yeux. « J’en avais rien à faire de cette blonde, ou brune ! Je voulais te parler, à toi, pas me tourner vers cette nana ! C’est ce que je voulais dire, là, à l’instant. A ton vingt-deuxième anniversaire, j’aurais voulu que tu m’écoutes plutôt que tu te tournes vers lui. » Stefan est maintenant lancé et bien qu’il est toujours conscient qu’une foule est en train de se faire autour d’eux, derrière eux, aussi, dans ce café où il y a des gens aux fenêtres, puisqu’il bloque le passage, et bien, il continue. « Je m’affirme, ça va ! Tu peux pas t’imaginer à quel point c’est dur pour moi de parler de ce que j’ai sur le cœur ! J’ai jamais su faire ça !! Alors arrête de me presser et laisse-moi le temps de dire les choses, tu veux ?! » Lui demande-t-il, comme faveur. Stefan n’a pas le temps de reprendre son souffle qu’il reprend tout de suite après, pour lui répondre. « La solitude. Ca me fait du bien, j’ai besoin d’avoir une présence avec moi. C’est pas qu’une histoire de sexe, y’a pas que ça ! » Tout au long de ce qu’il dit, le jeune homme se sent… faible. Oui, c’est le mot. Pour lui, s’exprimer sur ses ressentis, c’est une faiblesse. Pourtant, ça ne l’est pas, c’est plutôt beau, de dire à quelqu’un ce qui se passe en nous et c’est humain de ne pas toujours être fort, mais il ne le voit pas de cette manière. A la mort de ses parents, il a fallu qu’il se relève tout de suite et qu’il prenne sur lui, ne se donnant même pas le temps de faire son propre deuil.

    « Parce que je t’en ai voulu. Je t’en ai voulu de me dire que ça n’aurait jamais fonctionné entre nous ! » Avoue-t-il, en se calmant d’un coup. Cette rumeur… Si Matthew l’aime vraiment, il ne lui en voudra pas et restera auprès d’elle. Si ce n’est pas le cas, alors c’est qu’un pauvre crétin qui ne remarque pas ce qu’il a sous ses yeux. « Au moins, hein, avec ça, tu sauras s’il est vraiment prêt à franchir toutes les étapes difficiles. » Dit-il, avec un petit sourire, histoire de détendre l’ambiance.

    Le café coule sur lui, lui aplatit bien les cheveux et il doit avoir l’air niais. L’homme s’apprête à partir, mais quelque chose le retient. Un rire, le sien, à elle. Au début, il plisse les yeux, n’en revenant pas de ce qu’elle est en train de faire. « Attends, tu te moques là ? » Et oui, en effet, elle lui donne confirmation. Seulement, son attitude est contagieuse. Un sourire finit par apparaître sur son visage, qu’il tente de cacher, en vain, puis à son tour, il se met à rire, nerveusement. « Rha, arrête de te foutre de moi ! A chaque dispute tu peux t’empêcher de me balancer un truc à la figure de toute manière… ! Espèce de chieuse. » L’ambiance semble déjà plus détendue et autour d’eux, ça se vide petit à petit, mais il est conscient que certaines choses ont changé, à cause de quelques vérités qui ont été dites.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 22:20

« C’était une étape importante de ma vie, j’ai eu la trouille, comme jamais ! J’avais besoin que tu sois là, pour me dire que tout irait bien, comme tu me l’as toujours dit ! » Un ton sincère, je lui disais la vérité. Je pouvais comprendre qu’il n’avait pas forcément envie de me voir en robe de mariée, me voir épouser Matthew, tout ça avait du sens pour moi, mais je sais pas, je crois que j’étais juste un peu égoïste et je voulais qu’il arrête de penser à lui et ses petits problèmes et qu’il pense à moi un peu. Jamais je n’ai eu à vivre sans Stefan, alors quand est arrivée le moment, cela à juste été un ajustement un peu plus compliquer à faire ; mais je sais très bien qu’il ne pourrait jamais être retiré de ma vie au complet.

Il n’aimait pas qu’on parle de ses parents, c’est un sujet qui ne lui fait pas plaisir, et habituellement je n’en parle pas, mais j’avais le sentiment que je devais les inclure dans la conversation, pas pour m’aider à le faire chier, mais pour lui montrer mon point. « Stefan, tu le sais très bien que je ne parlerais pas de tes parents sauf si je sens que c’est un besoin, et j’ai simplement dit que pour eux, devient la personne qu’ils ont vu en toi ! J’ai pleuré leur mort avec toi aussi Willems, alors vient pas me dire que je suis adorable sur ce ton svp. » Il n’avait jamais vraiment crevé l’abcès face à l’histoire avec ses parents, et lui en parler, c’était suicidaire. « Montre moi le que tu es la Stefan. Tu ne fais rien pour me le prouver. Tu pars une rumeur sur moi et tu la fais circuler à la vitesse de la lumière. Si c’est ça que t’appelle être la, tu peux simplement me dire que tu n’es pas intéressée et je vais comprendre, on était peut-être pas destinée à être amis aussi longtemps » MENSONGE, j’avais envie de crier ça, mais je devais tenter ce terrain, voir ce qu’il pensait vraiment. J’osais espérer qu’il ne me dise pas que nous n’étions plus faits pour se parler. Il était le seul avec qui je pouvais être moi, aussi stupide que cela puisse paraître. Avec lui je ne jouais pas de jeu, il savait ce que je pensais réellement et ce même si cela ne faisait pas son bonheur ! « Je veux te croire Stefan, vraiment, mais prouve le, j’en ai marre de croire en toi pour me rendre compte quelques temps plus tard que ce n’était que des beaux gros mensonges. J’ai besoin de savoir que ce que tu me dis maintenant, c’est vrai » Le Stefan que je connaissais ne mentait pas, du moins pas à moi, et pourtant depuis mes fiançailles, ce n’était que ça à quoi j’avais le droit, mensonge après mensonge. Mon regard croisait le sien, et un brin d’espoir vint m’habiter, peut être qu’après tout, on pourrait retourner à nos histoires d’amis, même si ce ne serait plus vraiment pareil, était-il prêt à essayer ? C’était ce dont je doutais, quand quelque chose ne lui plaisait pas, il avait toujours tendance à vouloir s’en débarrasser …

Il me racontait l’histoire de mes 22 ans, le moment où j’ai rencontré Matthew, où il avait essayé de me dire supposément qu’il m’aimait, et tout d’un coup la conversation que j’avais vécu, me sembla tout à fait différente. Je l’avais éloigné de moi, pour aller voir ailleurs, mais depuis le temps que j’attendais ce moment, je n’aurais pas cru qu’il se serait décidé. « C’est pas comme si t’avais pas eu le temps avant ça Willems. Mais je m’excuse de ne pas t’avoir écouté, je suis capable de prendre mes responsabilités moi ! » Pas que lui ne pouvait pas, mais c’est plus compliqué que cela. « Tu sais, depuis que j’ai 16 ans j’attends que tu me dises que tu m’aimes et que c’est avec moi que tu veux être. Tu crois que c’était facile de te voir avec toutes ces belles filles une après l’autre ? T’as jamais remarqué que du jour au lendemain j’ai commencé à me faire de plus en plus belle, tout ça pour que tu me remarques, aujourd’hui je comprends que c’était pathétique, car c’était comme attendre pour une pluie en plein désert. » Ça c’était une histoire que j’avais enfoui au plus profond de moi. Je ne voulais pas qu’il sache que secrètement je l’aimais, même si c’était le cas. J’étais beaucoup plus orgueilleuse que cela quand même ! « Pourquoi avoir choisi mon enterrement de vie de jeune fille ? Entre mes 22 ans et ce moment, t’as eu plein de temps pour me le dire. Pourquoi cette soirée ? Qu’est-ce qui a changé ? » Il avait eu deux ans pour me dire qu’il m’aimait, et pourtant, pas une seule fois il n’était venu me parler de ses sentiments, je ne devrais pas m’en étonner puisqu’il n’en parle jamais, mais je voulais savoir, une partie de moi devenait curieuse de connaître son histoire. « Je te laisse me le dire Stefan, mais ça fait des années que j’attende que ça sorte, alors désolée d’en avoir marre d’attendre après le prince charmant sur son cheval blanc. » Je n’étais pas méchante, j’étais plutôt déçue par la tournure des évènements. J’aurais aimé qu’il me le dise plutôt, savoir tout, qu’il me dise qu’il m’aimait, car oui, aujourd’hui, ce serait peut-être complètement différents s’il se serait affirmer.

« Stefan, comprends moi … J’ai marché de la réception à ton appartement dans la pluie, pour te dire que je t’aimais et toi tu me dis que finalement non tu ne m’aimes pas et que tu étais saoul … J’ai dit la première chose à laquelle j’ai pensé pour te faire chier …. » Oups, je venais de lui dire que dans le fond, je croyais qu’entre lui et moi ça pourrait marcher, j’espérais qu’il ne comprendrait pas ma phrase et que la discussion se terminerait sur ce sujet ! Allez savoir pourquoi, quand il me dit que si Matthew m’aimait vraiment, il resterait avec moi peu importe les étapes. « Ouais, fait toi laissé à l’autel, on verra comment tu vas réagir ! Surtout quand c’est pour un autre homme … c’est pas pour rien que … ah pis laisse faire ça n’a pas d’importance ! » Ce n’était pas simplement pour cette soirée que j’avais coupé les ponts avec Stefan, c’était pour Matthew aussi, comme je croyais qu’il savait pour lui, je ne voulais pas qu’il se sente davantage mal alors j’avais décidé de ne plus le revoir, mais j’en avais passé des soirées à pleurer seule parce que la personne à laquelle je tenais le plus, ne devait plus faire partie de ma vie pour ce qu’il m’avait fait.

Un bon café que je venais encore une fois de gaspiller sur la tête de quelqu’un, lui qui détestait tant avoir des taches sur ses vêtements ! Et moi qui me moquais sans me cacher devant lui. « Comme si ce n’était pas drôle ! » La situation me faisait bien marrer, c’était un fait, j’avais le rire facile, c’était ce que le monde retenait de moi, et je savais qu’il était contagieux, surtout avec Stefan, puisqu’il ne pu s’empêcher de rire à son tour, sa colère se dissimulant peu à peu … « Eille ! Je te ferais remarquer, que chaque chose que je te balance dessus, c’est quelque chose que tu m’empêchais d’avoir ! Donc c’est un peu ta faute ! Ne prive jamais une James de son café matinale ! » Lui avais-je répondu avec mon beau gros sourire qui tout d’un coup était revenu, comme si rien de tout ce qui venait de se passer, n’était arrivée. C’était que lui et moi, en train de déconner comme à nos habitudes.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 23:09

    Stefan acquiesce, compréhensif. En effet, il n’a pas pensé à ce qu’elle pouvait ressentir sur le moment, qu’elle avait vraiment besoin de lui et il se sent coupable. « Excuse-moi de ne pas avoir été là. » Sa réponse est dite avec une sincérité qui se ressent bien. Il comprend tout à fait que ce moment, où elle ne l’a pas vu sur les bancs, a été plus que difficile pour elle, aussi le fait de le voir avec une autre femme et qu’il ne lui dise pas ce qu’elle souhaitait entendre. La vérité, tout simplement, et non une excuse bon marché pour ne pas assumer ses responsabilités et ce qu’il a au fond du cœur.

    Par ses paroles, elle le fait réagir ; c’est ce qu’il essaie de devenir, justement. Ce garçon sur lequel il pouvait parier gros sur le bel avenir qu’il aurait. A l’école, c’était quelqu’un qui se battait pour avoir des résultats corrects. On avait beau lui dire que ça ne servait à rien, il a continué dans ce sens, obtenant ses diplômes. Et le voilà maintenant diplômé de la fac de droit à la recherche d’un emploi… Qu’il délaisse un peu, en y pensant, c’est vrai. Avec ce mariage, cet éloignement entre eux, il est vrai qu’il s’est laissé enfoncer un peu, sans pour autant atterrir au fond du gouffre. Mais il a un peu perdu ce qu’il était auparavant. Et c’est justement ce que lui fait comprendre la jeune femme aujourd’hui. Stefan n’ajoute rien à ces paroles, mais en tient compte.

    « Oh, hé, je suis bien plus intéressé que n’importe qui. C’est tout de même toi et moi, tu ne crois tout de même pas qu’un évènement comme ça me passerait bien au-dessus de la tête ? » Lainey a bien plus d’importance qu’elle ne le pense. Alors, bien sûr que oui, ils étaient destinés à rester amis aussi longtemps. C’est justement elle qui donne un sens à sa vie. « On était destiné à ça, on a tout de même vécu pas mal de choses ensemble ! On a tout fait ! » En passant par leur première fois ensemble qui a été mémorable, les gros délires qu’ils se faisaient à deux, séchages de cours, aussi, ça arrivait et plein d’autres petites conneries. Les 400 coups, comme on dit. « De toute façon, t’aurais pas pu te passer de moi. Je suis tellement génial, comme mec. » Lui fait-il savoir, avec un sourire malicieux, un air faussement prétentieux. C’est de l’humour, évidemment. Il aime bien se mettre en avant, juste pour blaguer.

    Lainey a besoin d’une preuve. Sur le coup, il n’en a aucune, bien qu’il en cherche une dans sa tête, réfléchissant à mille à l’heure. Comment lui faire savoir qu’il est toujours là ? Qu’il n’a pas changé et qu’elle peut poser sa tête sur son épaule si besoin ? Le jeune homme cherche, sans pouvoir trouver dans les secondes qui suivent, ce qui peut la décevoir, il en est conscient.

    De toute manière, le sujet dérape sur autre chose, à l’époque de son anniversaire, il y a deux ans. Ce jour-là, Stefan se sentait enfin prêt à lui annoncer ce qu’elle attendait tant, mais il était loin d’imaginer que Lainey attendait ça depuis aussi longtemps. Il ne savait pas tout ça. Il n’ouvrait pas les yeux, observant toutes les autres femmes passer, sans s’apercevoir que celle qui était faite pour lui était sous ses yeux. En revenant plusieurs années en arrière, il se souvient la voir changée, s’embellir, se maquiller, parfois, ou se vêtir de quelques robes, très féminine, très belle, et tout ça… Et bien c’était pour lui. « Je savais pas. Je savais pas, excuse-moi ! C’est vrai, je m’en souviens, mais je t’assure, je comprenais pas que c’était pour moi que tu faisais tout ça ! » Stefan est long à la détente, vraiment. Il faut lui faire un dessin pour qu’il comprenne, mais il est loin de comprendre la subtilité. « Quand tu me demandais mon avis, je croyais que c’était pour un rencard avec un autre, ou un truc de ce genre ! » Explique-t-il, en s’apercevant qu’encore une fois, il avait fait une boulette. Ca date de si longtemps…

    « Lui. C’est lui qui me bloquait, écoute. Je réalisais pas tout à fait, je pensais que c’était qu’une passade au début… Et puis après, cette annonce pour le mariage et tout s’est enchaîné si vite. Je prenais conscience que tu allais te marier, quoi, c’est pas rien ! » Et puis il lui a avoué ça… Pour au final tout gâcher ensuite, puisqu’il a refait encore plusieurs pas en arrière en revenant sur ses dires, niant ses sentiments à nouveau. Là, elle a besoin de savoir quels sont ses véritables sentiments à son égard, elle a besoin de l’entendre, mais Stefan entrouvre la bouche, puis la referme, ne trouvant pas le courage de les avouer, pour ne pas changer. Déception, pour sa part et il ne doit pas être le seul à l’être.

    « Ah ouais ? Tu penses que ça aurait pu fonctionner ? » C’est la première chose qui lui a sauté aux yeux. Cette phrase, elle n’est pas passée à la trappe. Si c’est le cas, il s’aperçoit finalement qu’ils en sont arrivés là pour rien… Que ça ne servait à rien de lancer une telle rumeur, qu’à présent, tout était ambigu pour tout le monde et que c’est tout simplement le gros bordel. Heureusement que cette histoire de café vient tout détendre ! Ils rient ensemble, laissent de côté leur dispute du jour et se lient comme au premier jour. « Ah ah. Je te signale que c’est moi qui se retrouve avec une dose de caféine sur la tête… ! » Et puis, soudainement, Stefan laisse les gestes parler d’eux-mêmes. Il attrape son amie par le bras et l’attire vers lui, la serrant dans ses bras, respirant son odeur qui lui avait tant manqué, comme son contact. Stefan approche ses lèvres près de son oreille et y glisse quelques mots murmurés à l’intérieur « Je t’aime Lanes, tout ira bien. » Souffle-t-il, le cœur battant. C’est la preuve dont elle avait besoin et qu’il a cherché précédemment. Il lui montre à l’instant par ce geste qu’il est toujours là pour elle, lui fait savoir que tout se passera bien par la suite, certainement pour son mariage, mais aussi, il lui prononce trois mots qu’il n’a jamais dit de sa vie. Jamais.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyVen 21 Jan - 23:57

Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes 2zekp37

Si on m’avait dit ce matin que je tomberais sur Stefan, je serais probablement restée coucher toute la journée prétextant que j’étais malade. J’ai toujours été celle qui ne voulait pas affronter les gros problèmes de ma vie. Pourquoi pensez-vous que j’ai eu besoin de lui à mon mariage, je voulais qu’il réponde à mes questions à ma place. J’avais besoin de cela. Et lui il s’excusait, les mots que j’avais eu besoin d’entendre le soir où j’étais allé le voir, au lieu de l’entendre me dire qu’il avait un rendez-vous important ! « Je te pardonne, mais stp à l’avenir, fait moi plus jamais ça. Tu le sais que je ne suis pas capable de l’encaisser » C’était bien vrai, j’ai toujours été la plus fragile de mes sœurs, les deux autres pouvait tout prendre, sortir avec qui elle voulait, coucher avec n’importe qui et se foutre des autres, moi j’étais le contraire. Je voulais que le monde m’aime, j’avais besoin qu’on m’aime et j’avais besoin qu’il m’aime tout simplement.

Le ton dans nos voix commençaient à descendre, nous nous calmions un peu plus. La vérité sortit, nous n’avions plus aucune raison de se chercher des problèmes encore plus profonds, cela ne servirait à rien de remuer ce qui était dans le passé, il ne changerait pas le présent, et c’est tout récemment que je l’avais compris. Sans Stefan, je n’étais plus moi-même, je ne travaillais pas de la même façon, je n’avais plus envie de rien faire, car chaque fois que je faisais quelque chose auparavant, c’était avec lui ! Si j’allais faire l’épicerie, il m’accompagnait et me rajoutait toujours des friandises dans mon panier parce que lui-même en voulait. Alors le dernier mois passé sans lui, malgré le fait que je lui en voulais plus que tout, m’a rappeler à quel point je m’ennuyais de lui, et m’a rappeler l’été de nos 16 ans alors qu’il m’a laisser sans nouvelles pendant 4 mois. Je ne voulais pas revivre ce moment, j’en avais assez souffert…

« J’en sais rien Stefan. T’es pas la personne qui parle le plus de sentiments. J’aurais du me résoudre à être bien avec le fait que tu sois là pour moi, mais tu me connais, j’ai besoin de plus … » Il était fait pour moi et j’étais faite pour lui, du moins c’était ce que tous le monde disait sur nous depuis que nous nous connaissons. C’est même la dernière conversation que j’avais eu avec la mère de Stefan, elle me disait qu’elle ne le voyait avec personne d’autre que moi … « On a tout fait tu dis … je pense que personne ne peut nous battre pour notre histoire ! Notre relation a surmonté pas mal d’épreuve, et pas mal de crises de nerf d’une blondinette ! » Je le regardais, il était la, devant moi, et pourtant c’était comme s’il venait juste d’arriver. Je le retrouvais, tranquillement pas vite, il est toujours arrogant et le sera toujours, jusqu’à sa mort, mais c’était les petites choses de lui que j’aimais tant, et que j’aime encore. Je m’ennuyais de mon ami, celui pour qui la vie est si facile et qui ne se casse jamais vraiment la tête. « Tu t’enfles un peu trop la tête mon grand ! Tu n’es pas une nécessité, tu es un choix ! » Selon moi, une nécessité n’est pas mieux que le choix, car le choix, même s’il nous fait chier, qu’il nous fait de la peine, on choisit de rester avec cette personne peu importe. J’ai choisi Stefan, malgré le fait que nous sommes deux personnes complètement différentes. Je préfère choisir, que d’être pris avec lui parce que je n’ai pas le choix. Mais juste à sa petite blague, je pouvais retrouver ce petit sourire qui me manquait tant. Je ne me souviens même pas la dernière fois que je l’avais vu me sourire ainsi !

Je ne lui demande pas de se mettre à genou et de vouloir m’épouser, je demande simplement une preuve comme quoi ce qu’il me dit est réel cette fois. Je ne crois pas tant demander, mais pourtant, il a l’air de trop chercher, et de se creuser la tête pour rien. Je le regardai dans les yeux, un petit sourire sincère aux lèvres ; « Ça viendra quand ça sera fait pour arriver … Force pas les choses, t’es pas bon sous la pression à ce que j’ai pu voir ! » Le voilà qui me regardait, un peu abasourdi par tout ce que je venais de lui avouer, personne ne l’avait jamais su, c’était mon secret rien qu’à moi. Je me disais que je pouvais bien rêver un peu, qu’on ne savait jamais vraiment ce que le futur nous réservait ! « J’ai compris très vite que ça ne servait à rien ! C’est à ce moment que nos petits deals de se trouver des partenaires à commencer. J’en ai eu marre d’attendre après toi. Je suis patiente, mais j’ai mes limites tout de même. » Présentement, je me foutais du monde qui pouvait bien passer, que mon assistante ne cesse de m’envoyer des texto, me demandant sans cesse où j’étais, je voulais rester avec lui, car ce n’était qu’avec lui que j’étais bien, et ce, même si on pouvait vouloir s’arracher la tête ! « Ne t’en veux pas, t’étais qu’un pauvre adolescent comme les autres ! J’avais juste besoin d’attention j’imagine ! J’ai peut-être imaginé quelque chose que je n’aurais pas du! J’ai souvent ce don » Je suis quelqu’un qui se fait des scénarios pour une petite chose. Un mec venait me parler et je m’imaginais tout de suite que nous allions former un couple et tout le tralala. Avant mes 20 ans, j’étais beaucoup trop comme cela, par la force, on finit par changer et apprendre de nos erreurs, car j’en ai connu beaucoup trop d’erreur !

« Tu veux savoir quelque chose, je n’ai jamais voulu me marier. Jamais je n’ai rêvé de ce grand mariage, de cette robe blanche et de ce je le veux, mais quand il me l’a demandé, je me suis dis que je ne trouverais jamais quelqu’un qui désirent passer sa vie à m’endurer moi et mon caractère de cochon ! J’ai dit oui, mais ce n’était pas ce que je voulais, et je crois que t’as été le premier à me le dire que ce n’était pas pour moi cette vie, sans même t’en rendre compte » J’étais romantique, certes, mais le mariage, cette grosse tradition, moi, c’était ça qui me foutait la frousse. Je voulais tellement croire que nous avions tous notre âme sœur, et je voulais être certaine que Matthew était le mien, et j’attends toujours ma réponse, qui ne semble pas être dépêché à arriver ! « Je ne dis pas que ça aurait pu fonctionner … On a deux caractères complètement différents, mais je n’aurais pas dit non à essayer… » Je savais que nous deux ça l’aurait très bien fonctionnés, mais lui avouez, c’était juste encore trop tôt pour cela ! Il n’était pas encore prêt à l’entendre et je le voyais très bien. Un peu à chaque fois, c’est déjà un bon début ! Les faces de guerre s’étaient dispersées pour laisser apparaître deux beaux sourires d’amis qui s’aimaient énormément.

« Oui, mais caféine que moi je n’ai pas eu, donc on appelle ça une petite vengeance personnelle ! » Une tête et demie nous séparait du côté de la hauteur, mais pourtant, quand je me sentais en contrôle d’une situation, j’avais l’impression de mesurer un mètre de plus ! Mon sourire était à son plein comble et lui, et bien il était tout simplement lui ! Celui que j’appréciais plus que tout. Son sourire, ses lèvres, ses yeux, même quand il était trempé de café, il sentait toujours aussi bon ! Et je ne pu que confirmer tout cela quand il m’attira dans ses bras. Je vous mentirais en disant que cette caresse ne me fit pas de bien, et ce qu’il dit par la suite, ce fut la cerise sur le sundae ! « Ça aura pris une dispute en public, un café sur toi pour que je te le fasse cracher ! Je suis pas mal meilleure que je pensais ! Mais je t’aime aussi Stefan, t’es mon meilleur ami et je ne veux pas te perdre … » Ce n’était pas une phrase qui allait plaire, mais je n’étais pas prête à tout abandonner une fois de plus pour lui. Beaucoup trop tôt, beaucoup trop incertaine. Je voulais tout simplement être certaine qu’il allait rester dans le coin, pour les bons et les mauvais moments comme dans le temps !
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptySam 22 Jan - 0:48

    Oui, il le sait. Lainey a beau faire celle qui est plus forte que tout le monde, elle a beau avoir un sacré caractère, Stefan, lui, sait que même avec ça, c’est quelqu’un de très fragile, très sensible, et qui n’a absolument pas besoin de subir une deuxième étape comme celle-ci. Ce sera difficile d’être présent à certains moments de sa vie, mais il se fait la promesse de ne plus recommencer, de ne plus prendre la fuite. Il ne veut plus être le lâche qu’il a tant été, par de simples peurs. Il faut qu’il prenne sur lui, qu’il fasse de grands pas en avant… Enfin, des petits pas, plutôt, mais au fil du temps, ils deviendront géants. « Je sais. » Dit-il, avant de lui faire la promesse qu’il ne refera plus une telle chose. « Promis. » C’est tout simple, mais pourtant bien important.

    « C’est toujours bon à savoir, ça, tu sais… » Petit air malicieux, un brin malin qui en dit long sur ce qu’il pense ; il est plutôt satisfait de ce qu’il entend. Ca efface les paroles qui ont pu le blesser et puis, au fond, il voit un espoir renaître en lui. Peut-être que, finalement, Matthew n’a pas encore tout à fait gagner la guerre… Parce que lui aussi, en demande beaucoup plus, mais ne sait pas comment l’exprimer. Il lui faudra sans doute un peu de temps avant de pouvoir poser de véritables mots, des phrases, pour tout lui dire, et ce sera sans doute long ! Il espère cependant que ce moment ne viendra pas trop tard. Comme elle le dit si bien, il ne faut pas se forcer en cherchant les mots ; ils viendront quand ils viendront. « Je suis pas parfait, mais je pense pas qu’un mec pourra te donner autant que je peux te donner, si tu veux mon avis ! Aucun homme ne m’arrive à la cheville, tu trouveras pas mieux que moi. » Encore un brin de prétention, mais il ne peut s’en empêcher. C’est dans son caractère et on l’apprécie comme ça, ou on le rembarre, comme elle le fait si souvent. « Et je suis certainement le seul mec à supporter tes crises de nerf ! Je te le répète, t’as pas meilleur que moi sur le marché, James. Toutes les femmes me veulent, et t’as la chance que mon regard se porte sur toi, si c’est pas beau, ça. » Allez hop, pour en rajouter une couche. Evidemment, dans ce qu’il dit, il y a beaucoup d’humour et elle le sait très bien. Stefan déconne beaucoup de cette manière, d’autant plus que c’est un véritable séducteur, alors il faut bien se mettre un peu en avant… ! « Moi ? Prendre la grosse tête ? Je suis tout simplement réaliste. Et si je suis un choix, alors c’est encore mieux. T’aurais très bien pu faire le contraire. » Et ne pas le choisir, ce qui n’est pas le cas. C’est bien la preuve qu’ils ne peuvent pas se séparer l’un de l’autre. Tous les deux, c’est une trop grande histoire pour ça ! Ils ont trop vécu pour tout détruire sans essayer de ne rien arranger. Stefan n’aurait jamais ça, tenant bien trop à la blondinette.

    Les petits deals… Stefan s’en souvient très bien, puisqu’il lui présentait que des hommes très lourds, qui n’ont aucune qualité requise pour plaire à sa meilleure amie. Certains étaient ennuyeux, pas du tout vivant, mais pourtant intelligent, d’autres étaient trop fou, fumaient, buvaient et faisaient la fête la soirée, sans compter le sexe qui était une chose vitale à leur quotidien, une autre catégorie ne voulait jamais la voir ; ils étaient trop concentrés sur leurs ordinateurs. En revanche, il n’y a jamais eu de petits gars sympathiques, bon à marier. Pourtant, il en connaît beaucoup ! Mais il était hors de question de les lui présenter. « Je dois t’avouer un truc, moi aussi, concernant ça, justement. » Commence-t-il, en souriant, comme pour faire passer la pilule. « Si ça marchait jamais, c’est parce que je faisais exprès de te présenter des mecs super lourds, très cons. J’étais jaloux et égoïste, je voulais te garder pour moi. » Explique-t-il, espérant qu’elle comprenne ce qu’il souhaite dire. Peut-être qu’elle ne lui en voudra pas ? Ou un peu, allez savoir.

    « Hé, je t’en prie. J’étais déjà un peu plus évolué que les autres, tu veux. » Répond-il, se valorisant. Les autres adolescents étaient stupides, lui l’était aussi x) Mais il ne veut pas l’avouer, bien trop fier pour ça. Il avait tout de même quelques qualités ! Par la suite, elle lui fait un aveu qu’il n’attendait pas du tout. Depuis le départ, il pensait que la demoiselle avait accepté par envie. D’ailleurs, lorsque l’annonce a été faite, Stefan l’avait pressentie… heureuse. « Tu l’aimes ? » C’est la question à se poser, à présent. Est-ce qu’elle est assez amoureuse pour l’épouser ? « Autant pour finir tes jours avec lui ? » Il ne demande pas de réponses, juste qu’elle se pose les questions. C’est difficile pour Stefan, de faire tout ça, parce qu’il aide la femme qu’il aime à y voir plus clair dans sa relation avec son rival. Mais c’est le rôle d’un meilleur ami, non… ? Et puis, si les réponses sont négatives, Stefan sait qu’elle trouvera quelqu’un qui voudra d’elle pour la vie. C’est bien sûr lui. Et au fond, il ne cesse de croire qu’entre eux, ça aurait été possible, bien que, comme elle le dit, ils sont différents. Mais deux êtres différents peuvent former la paire. « Tu m’étonnes… » Dit-il, en lui faisant un clin d’œil et en mordant sa lèvre inférieure, cherchant à la provoquer ; lui aussi aurait bien voulu essayer, mais ne le dit pas explicitement.

    « Tu veux peut-être entrer, maintenant que t’as fini ta crise ? » Provocation, encore une fois, mais ce n’est pas méchant. La preuve, il a encore ce fameux sourire qui lui indique qu’il la taquine. C’est tout le temps comme ça, il n’est jamais sérieux. Sauf là, lorsqu’il la prend dans ses bras pour lui dire quelques mots rendus. Stefan n’en attendait pas moins, ou peut-être que si. « J’ai pas envie de te perdre non plus et s’il fallait un café pour te retrouver, alors soit. J’en prendrais bien un deuxième s’il le fallait… ! » Stefan enfouit son visage au creux de son cou où il dépose un baiser, respirant par la même occasion l’odeur qu’elle dégage et qu’il cherche depuis quelques secondes. Un parfum fruité peut-être. Abricot ? « Tout ira bien, James. » Pour la deuxième fois, il tente de la rassurer sur l’avenir. Il est là, maintenant.
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Lainey A. James
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptySam 22 Jan - 15:10

J’avais deux sortes d’attitude. Avec certaines personnes j’étais supposément invincible, rien ne pouvait m’atteindre, et avec lui, j’étais moi-même. Je me foutais qu’il me voit pleurer et que mon mascara soit partout sur mes joues, je me foutais qu’il me voit être malade. C’était ce qui rendait notre relation aussi solide. Je l’ai vu dans tout ces états, de et de même pour lui ! Il est le premier à avoir appris que quand j’étais saoule, je chantais des chansons très … obscène ! Je ne disais plus rien, je le regardais car je venais de remarquer qu’il avait enfin compris. Il était temps ! Il avait toujours été lent à la détente, mais la, il battait tout simplement des records. « Que je te vois briser une autre promesse et je te garantis, je t’arrache les yeux, et à froid en plus! » Un petit sourire ricaneur qui apparaissait sur mes lèvres, j’aimais le taquiner et lui faire des menaces qui était loin de se réaliser, le plus que je lui avais fait, était de le forcer à venir avec moi à des cours de kick-boxing, et d’être celui sur qui je me pratiquais !

« Tu ne changes pas pour ça tu sais, tu retiens simplement les mots qui te font plaisir ! Tout ce qui ne t’es pas utile, ça te passe 10 pieds dans les airs ! » Ce n’était pas ni méchant, ni pour le taquiner. C’était vrai qu’il avait toujours été ainsi, même moi j’étais comme cela. Si on me disait une phrase, je retenais seulement ce que je voulais retenir ! « Aucun homme ? Tu vises haut là ! Mais non, personne ne pourra remplacer mon meilleur ami depuis que j’ai 5 ans. Stefan, tu es le premier que j’ai aimé, et qui sait ce que l’avenir réserve … » Je ne voulais pas lui dire qu’il serait le dernier que j’allais aimer, car présentement, je ne savais pas vraiment où j’en étais. Je voulais être avec lui, je voulais être avec Matthew et je voulais être seule et manger mes émotions dans un gros plat de crème glacée. Je suis indécise, je ne sais jamais ce que je veux, et je savais que c’était ce qui énervait le plus le monde autour de moi. Il avait peur d’une relation, de se poser, et moi j’avais peur d’être dans la mauvaise, de me tromper et de le regretter un jour … « Supporter mes crises de nerfs ? Moi je dois supporter tes défauts, et y’en a beaucoup ! Je suis pas certaine que beaucoup apprécierait un homme qui ne cuisine pas, et qui lors d’une soirée en tête à tête appelle la pizza du coin ! » Moi je m’en foutais, j’aimais bien la pizza du coin ! Je savais cuisiner, mais je ne le faisais que très rarement, je crois n’avoir cuisiné une seule fois pour Stefan, et peut-être deux-trois fois pour Matthew. Si j’ai envie, je le fais, sinon on commande pour souper ! « T’aurais pu dire que j’étais aussi ton choix, mais non, c’est vrai ! Monsieur ne dit jamais ce qu’il pense ! Il laisse les autres le faire! » J’aimais le taquiner avec ses petits problèmes, on lui faisait un compliment, mais il ne retournait jamais la faveur ! Beaucoup de personne se serait tanné de Stefan, aurait voulu qu’il se pose beaucoup plus rapidement que cela, mais moi je n’aurais jamais pu le laisser tomber, je tenais beaucoup trop à lui pour le laisser sortir de ma vie, peu importe ce qu’il me faisait subir.

Les souvenirs refaisaient surface, on se parlait de notre passé, de ce qu’on faisait pour attirer l’attention de l’autre. Tous les deux, nous sommes dépendants, donc nous avons besoin de l’autre pour survivre. On veut l’attention le plus possible, et je remarquais que dès le début de notre amitié, c’était déjà ainsi ! « Alors tu es la raison pour le manque de bon gars dans ma vie ! C’est bon à savoir ! Et moi qui te présentais que des filles faciles qui ne savaient dire plus qu’un mot ! Je suis un ange comparé à toi ! » Je lui présentais des mannequins avec qui je faisais affaire, des filles que je rencontrais grâce à mon travail. Mais une chose que lui n’avait jamais comprise, aucune de ces filles ne voulait s’engager. Pour eux, la carrière est beaucoup plus importante que l’amour, tandis que moi c’est le contraire. Ma carrière c’est pour le plaisir de travailler, mais l’amour, c’est ma vie, j’en ai besoin pour vivre. « Plus évoluer ? C’est vrai, t’avais rapidement grandit en un été, mais c’est le plus d’évolution que j’ai vu en toi ! T’as le cerveau d’un jeune de 15 ans ! » Et encore là, c’était un compliment ! Je disais qu’il n’avait pas de cerveau habituellement, qu’il pensait qu’avec ce qu’il avait dans ses pantalons, bon je le pense encore, mais je me retiens de lui en faire part ! C’est un homme tout de même, c’est plus fort que lui !

Puis vient la discussion sur Matthew et moi, moi qui n’était pas prête à me marier, ou plutôt moi qui n’avait pas toujours rêvé de me marier. Je n’aurais pas cru que sa réponse aurait été de me demander si je l’aimais. Je me faisais un scénario différent, je ne voulais pas CES questions-là tout simplement. « Oui, je l’aime. Un peu plus chaque jour. » Et c’était vrai, je voyais des nouveaux côtés à Matthew, chaque jour qui me plaisait. Je me rendais compte que si j’avais à imaginer le parfait amour, ce serait lui … Mais est-ce qu’il était mon parfait amour à moi, je n’aurais pu dire, mais ça, c’était mon secret à moi ! « Si j’avais quelconque doutes, je ne serais plus avec lui. Je sais où je m’en vais, je sais ce que je veux dans ma vie et ce que je ne veux pas, j’ai toujours été ainsi, et il est mon futur. » Je le regardais droit dans les yeux en lui répondant. Je ne voulais pas qu’il se sente éloignée de ma vie, mais je voulais qu’il comprenne qu’il avait eu sa chance, mais que sa peur l’avait tout bousillé et que si mon cœur venait un jour à se rouvrir, ce ne serait pas pour le moment, et qu’il ne devrait pas rater ce moment encore une fois … « Regarde où nos deux caractères nous a amenés, presque 20 ans après notre rencontre, nous sommes encore la, ça veut dire gros dans mon livre à moi Stefan ! » Un petit clin d’œil en sa direction avec un petit sourire. Il était important pour moi, il avait joué son rôle comme il le fallait, mais c’était à moi de prendre mes décisions aujourd’hui, et je ne savais plus où j’en étais.

« Que J’AI fini ma crise ? Non mais veux-tu que je t’en recommence une autre ? On était deux à ce que je sache ! » Une chose à savoir sur moi, je n’aime pas avoir tout le blâme sur moi, c’est juste impossible de s’en sortir en disant que tout est de me faute, s’il le faut je vais vous hanter jour et nuit jusqu’au moment où vous admettrez que vous aviez aussi vos torts ! Je suis orgueilleuse, rien qu’un peu ! Ce qui se passait présentement, c’était juste parfait, une bonne façon de retrouver mon meilleur ami, et j’aurais voulu ne jamais me détacher de ses bras, si réconfortant. « J’espère que tu le sais que je ne te reprends pas si tu me paies pas le café ? J’ai quand même des principes la ! » Lui avais-je répondu avec un beau gros sourire, montrant un peu de fierté d’avoir gagné un beau gros café ce matin ! « J’en doute pas, c’est toi et moi quand même. Ensemble jusqu’à la fin… » Les deux ont semblait essayer de se convaincre que tout irait bien, que plus rien ne viendrait entre nous, mais était-ce la réalité ? Ou bien un de nos rêves ?
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes   Des retrouvailles trop brutales ? | Lanes EmptyDim 23 Jan - 10:57

    Moqueur, Stefan laisse échapper un rire. « Comme si t’étais capable de faire ça ! Depuis le temps qu’on se connaît… ! Tu t’en voudrais bien trop ! Je t’imagine déjà en train de te morfondre ! » S’exclame-t-il, sûr de lui, avant de se pencher vers elle avec un air charmeur, ses yeux dans les siens « Ca te ferait bien chier que je puisse plus te reluquer. » Lui souffle-t-il, amusé. Elle le sait bien, que Stefan ne se gêne pas pour faire ça, puisque plus d’une fois, il n’a pas hésité à lui dire ce qu’il pensait de sa tenue, qu’il la trouvait « bien roulée ». D’ailleurs, il le fait à l’instant en se permettant de poser son regard sur ses longues jambes, en se mordant la lèvre inférieure. Il ne sait pas si Matthew peut faire ça, il a l’air d’avoir tant de retenue, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.

    « Nan ! Je suis pas comme ça ! Je retiens… Je… » Grimace. Stefan n’ajoute rien, sachant très bien que ce qu’elle dit est vrai, mais il ne peut s’empêcher de se défendre et de ne pas se laisser vaincu. « Bon ok. » Seulement, il est impossible de le faire avec Lainey ; c’est la personne qui le connaît le mieux. Inutile de raconter des bobards à chaque phrase. « Je le savais ! » S’exclame le jeune homme, avec plein d’enthousiasme « Personne ne peut remplacer Stefan Luke Willems… » Si c’est vraiment le cas, alors il n’a aucun souci à se faire. Même si aujourd’hui, elle est avec cet homme, il sait au fond, qu’un jour, ils se retrouveront, à moins de jouer trop avec le feu comme il l’avait fait lors de son mariage. « Si tu veux tout savoir… Personne ne pourra te remplacer, Lainey Americus James. Tu m’es exceptionnelle. » Habituellement, ça lui aurait coûté de dire ça, mais il s’aperçoit que les paroles glissent d’elles-mêmes, qu’elles paraissent si simples à dire. Peut-être fallait-il qu’il lui avoue enfin ses sentiments pour que le reste vienne ? Ce n’est qu’une petite partie parmi tout ce qu’il aimerait lui dire, mais c’est déjà un bon commencement. C’est étrange et Stefan se sent de plus en plus « nu » devant elle, sa carapace d’homme fier, d’homme fort, est en train de peu à peu tomber.

    « Ah ah ! Attends, c’est toujours mieux que de se retrouver avec un plat brûlé ! C’est l’attention qui compte, j’essaie de faire au mieux… ! » Et puis, pour lui, une pizza c’était bien. De toute façon, il mange de tout. La nourriture, c’est quelque chose dont il ne peut se passer. Toute la journée, il ne fait que grignoter ! C’est la gourmandise qui parle pour le reste. « Je suis pas le mec le plus romantique, excuse-moi de te décevoir. » Ajoute-t-il, d’un air détaché.

    C’est vrai que ce sont des paroles qu’il aurait pu dire, mais lui et les sentiments, ça fait deux. Il ne dit jamais ce qu’il pense sur le coup, parce qu’il n’y pense tout simplement pas. « Oh, c’est ce que tu attendais ? » Conscient que c’est une taquinerie, mais conscient aussi qu’il aurait peut-être du lui rendre la pareille. Il est toujours long à la détente ! Une femme autre que Lainey aurait déjà pété un câble et ne se serait pas gêné pour le laisser tout seul, en lui envoyant quelque chose à la figure pour le remercier, évidemment. « Tu es mon choix Lanes. C’est clair que c’est pas dit spontanément, mais c’est le cas. » Depuis toujours, ça l’a été. C’était elle qu’il voulait et il s’en apercevait à chaque fois qu’il la voyait côtoyer un homme. Même ceux qu’il lui présentait, bien qu’il sache qu’entre eux, ça ne pourrait jamais fonctionner, il en était tout de même jaloux. Rien qu’à l’idée qu’ils puissent essayer de la toucher lui donnait une seule envie : de leur mettre un poing dans la figure. « Hé, tu aurais rencontré l’homme de ta vie, je m’en serai voulu. Pur égoïsme, je sais, mais je voulais te garder pour moi, c’est un mal ? » Stefan se souvient bien que, contrairement à lui, sa meilleure amie n’hésitait pas à lui présenter de magnifiques femmes avec qui il passait la soirée, puis la nuit… ! « Je ne sais pas comment tu faisais. » Alors qu’elle avait des sentiments à son égard. Lainey pensait à lui avant elle, tout ce qu’il n’a pas pu faire.

    « Avoue tout de même que je fais plus que ça… C’est parce que je suis un grand fêtard ? A part le fait que je parle pas de mes sentiments, je sais tenir mes responsabilités, non ? » Avec ses études de droit, Stefan pense avoir appris beaucoup sur lui, sur la vie. Même s’il reste un vrai gamin lorsqu’il s’agit de s’amuser ; il reste un adolescent de 15 ans pour ça, c’est vrai. Lorsqu’il se sera véritablement posé, l’homme pourra enfin la contredire.

    Ces questions sont là pour lui ouvrir les yeux, pour tenter de lui apporter une aide, en se laissant de côté. Stefan tente, tant bien que mal, de garder un œil extérieur et les réponses apportées, bien que ça ne lui fasse en aucun cas plaisir, sont pour lui la preuve que son futur est probablement cet homme. On ne sait jamais ce qui pourrait se passer dans l’avenir… « Alors arrête de te torturer l’esprit, si c’est ce que tu ressens. » Matthew en avait de la chance et Stefan doute réellement que ce dernier s’en rende vraiment compte. Il est son futur. Ca le rend fou ! L’homme ferme les yeux pour se contenir, puis les rouvre en apercevant son clin d’œil plus qu’adorable. « A moi aussi, Lanes ! Mais je suis pas du tout étonné de ce qui nous arrive ! Dès le début, j’ai su qu’on allait avoir une grande histoire, tous les deux, et même si tu me dis que Matthew est ton futur, je sais bien qu’on n’a pas encore tout vécu ensemble. » Peut-être aurait-il du se taire ? Ca fait si longtemps qu’il bloque sur ce qu’il a au fond du cœur, et maintenant qu’il commence peu à peu à s’ouvrir, se laisser découvrir, le jeune homme peine à se contrôler.

    « C’était pour déconner, t’as pas vu mon sourire ? Humour, humour. » Ses bras enroulés autour de sa taille, une main remontant le long de sa chevelure et son visage enfouit au creux de son cou, Stefan se sent bien, à sa place. Une place qu’il ne souhaite pas perdre. Pourtant, ça a beau être de belles retrouvailles, une impression d’éloignement se fait ressentir, un sentiment qu’il n’arrive pas à retirer. « Bah voyons… Tu me prends pour un pigeon en plus ? » Dit-il, à propos du café, mais Stefan abandonne vite et acquiesce. Après s’être détaché, à contre cœur, il ouvre la porte où sortent quelques personnes qui étaient bloquées à l’intérieur, et en lui faisant signe d’entrer, il ajoute « Jusqu’à la fin, ouais… » C’est plus une espérance qu’autre chose, parce que ce sentiment d’éloignement n’est pas là pour rien. Il y a Matthew, maintenant. « Entre. »
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